Incident lors de l'investiture du Gouvernement : au nom du Kwango,  Me Matadi Wamba présente des excuses au speaker de l'Assemblée nationale

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Le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe
Le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe

Par Grevisse Tekilazaya 

Les réactions continuent de fuser de toutes parts, après les incidents survenus lors de l'investiture du gouvernement Suminwa, au Palais du peuple. En sa qualité de doyen d'hommes politiques du Kwango, Me Tharcisse Matadi Wamba présente ses excuses à toutes les institutions lésées, notamment le speaker de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, qui, estime-t-il, devrait bénéficier de tous les honneurs pour le rôle qu'il incarne actuellement.

Sans passer par le dos de la cuillère, l'ancien bâtonnier Me Matadi Wamba pointe du doigt les militants et sympathisants de CDR, parti cher à Christophe Mboso, deuxième vice-président de la chambre basse du Parlement, d'être à la base de ce grabuge.

"C'est décevant et indigne d'une démocratie. Ce sont ces choses-là qui retardent la bonne marche dans un pays. On a été élu à un niveau, il convient que chacun accepte la fonction qui lui a été confiée. Et que cessent les escarmouches du genre de ce que le peuple congolais, et certainement l'étranger a vécu. Le Congo se veut démocratique depuis sa naissance au 30 juin 1960. S'il y a des tâtonnements, le pays reste toujours à vocation démocratique", a dit Tharcisse Matadi Wamba sur les antennes de Top Congo.

Et d'ajouter : "Vivre ce que nous avons vécu, un autre membre du bureau s'amenait après que le président de l'institution et d'autres membres soient là au complet.  C'est inacceptable d'autant que se sont enfourché les slogans hostiles au président de l'institution. Ce n'est pas l'individu Kamerhe qu'il faut voir à ce moment-là, mais il faut voir l'institution qu'il incarne". 

Et de conclure :  "Je suis le plus âgé des hommes politiques du Kwango, je me permets de présenter les excuses à la personne lésée, à l'institution lésée, au peuple et son représentant, le Chef de l'État".

Ces accusations sont rejetées du côté de parti de l'honorable Mboso N'Kodia. Dans ce rang, l'on parle d'une manipulation visant à ternir l'image du deuxième vice-président.

Jeudi 13 juin 2024 - 10:53