![L'ex Chef de l'État Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi lors de la cérémonie de passation pacifique du pouvoir. [ Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-10/IMG-20241028-WA0005.jpg?itok=S1kv8HCd)
Par Grevisse Tekilazaya
Le FCC - Front commun pour la Congo-, famille politique de l'ex- Chef de l'État, Joseph Kabila, mobilise les forces politiques et sociales contre la révision constitutionnelle. Dans un communiqué rendu public dimanche 27 octobre, le FCC estime qu'un tel projet vise l'instauration d'un parti-État et de la pensée unique.
"Au promoteur de ce projet, visiblement nostalgique du parti-État et de la pensée unique, qui, rêvant debout, pense ainsi se donner les moyens de régner sans partage, d'asservir notre peuple davantage et de piller le pays à volonté, le FCC, qui ne peut permettre une telle forfaiture, dit qu'il oppose un Non catégorique et cinglant à son projet funeste", peut-on lire dans ce communiqué.
Quant aux arguments sur la qualité des personnes auteures de l'actuelle Constitution et du lieu de sa rédaction, la famille politique de Joseph Kabila indique que celle-ci est bien le produit du pacte républicain, lequel pacte a, ensuite, été cristallisé dans la Constitution du 18 février 2006.
"Une Constitution écrite, non pas "à l'étranger, par des étrangers", comme faussement allégué, mais plutôt - ironie du sort, à Kisangani, plus précisément à Simisimi, dans les installations de la mission catholique Saint Gabriel, en 2004, par des compatriotes représentant la diversité de la Nation congolaise, avant d'être massivement adoptée, soit à plus de 85%", fait remarquer le FCC.
Et de rajouter : "Ce projet, s'il passe, aura pour conséquence de dépouiller de toute légitimité l’ensemble des institutions du pays, ouvrant la voie à l’arbitraire et au chaos, et c’est le plus grave, un danger pour la paix, l’unité et la stabilité du pays; une déclaration de guerre du Président Tshisekedi au peuple Congolais".
Ce sujet, d'après le FCC, est une machination politique de la part du régime actuel, pour détourner l'attention de la population de son incapacité à assurer sa sécurité, à arrêter la diminution de son pouvoir d'achat, à payer régulièrement et à terme échu militaires, policiers, enseignants et professionnels de santé.