Dégradation et manque de routes à Kinshasa : Bob Amisso accuse l'ancien gouvernement provincial 

Catégorie
Image
Bob Amisso, Ministre provincial des Transports et de la mobilité urbaine
Bob Amisso, Ministre provincial des Transports et de la mobilité urbaine

Par Patrick Kitoko 

Circuler à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-, devient un parcours de combattant. Embouteillages manifestes presque partout, état de route en total délabrement, incivisme routier; bref, tant de maux qui dessinent le tableau sombre qu'offre Kinshasa, jadis « Kin la belle».

Dans une émission chez nos confrères de la radio Okapi, le ministre provincial des Transports et de la Mobilité urbaine renvoie la balle à l'ancien gouvernement provincial, en ce qui concerne la dégradation avancée et le manque de routes dans la capitale congolaise.

Le gouvernement provincial précédent a construit des routes de mauvaise qualité, sans mener des études. Mais aujourd'hui, nous avons fait des études pour travailler et livrer de routes solides, en béton aux Kinois”, a-t-il déclaré.

La situation des routes à Kinshasa est marquée par des défis considérables, notamment des infrastructures endommagées, des embouteillages chroniques et des impacts liés aux intempéries. Il y a peu, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki avait annoncé la livraison de 60 km de routes en béton d'ici février 2025, incluant des axes majeurs. Chose encore non effective; car, les Kinois continuent de subir le chemin de la croix. Des travaux visant à améliorer la circulation dans des quartiers historiques mal desservis. Entre temps, le projet «Kin-Espoir» prévoit aussi la réhabilitation de 200 km de voirie urbaine à travers la capitale, pour lutter contre les embouteillages monstres et persistants.

Des situations de fois aggravées par les fortes pluies que connait Kinshasa présentement, provoquant ainsi des inondations majeures et importantes, notamment le débordement de rivières occasionnant mort d'homme et aussi la destruction de nombreux infrastructures.

Les efforts sont visibles, certes, mais Kinshasa continue de vivre un calvaire sans précédent avec des embouteillages quotidiens, particulièrement aux heures de pointe. Les artères principales comme le boulevard du 30 juin, le boulevard Sendwe, l'avenue Mondjiba, l'avenue Nguma ainsi que les zones commerciales demeurent les plus touchées, rendant les trajets quotidiens longs, imprévisibles et pénibles.

Lundi 28 avril 2025 - 17:36