![Le président de la RDC Félix Tahisekedi [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-06/IMG-20250630-WA0005.jpg?itok=or-IOcI-)
Par Serge Mavungu
Le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tient mordicus à une transformation structurelle de la RDC -République démocratique du Congo-, à travers la formation professionnelle.
Il a mis en lumière sa vision, lors du récent Conseil des Ministres qu'il a présidé, à la Cité de l'Union Africaine.
La communication du Président Tshisekedi a porté sur l’intégration de la formation professionnelle dans les grands projets d’investissement. Il a souligné que, dans le cadre du PNSD -Programme National Stratégique de Développement-, la qualification de la main-d'œuvre nationale demeure un pilier fondamental. Malgré les nombreuses initiatives, des métiers essentiels comme la maçonnerie ou la conduite d’engins sont encore occupés majoritairement par des étrangers, faute de Congolais formés.
Pour inverser cette tendance, le chef de l’État a appelé à une réforme structurelle du secteur de la formation professionnelle. Il a exigé que chaque grand projet d’investissement inclue désormais la construction et l’équipement d’un centre moderne de formation professionnelle. Il a aussi prescrit la mise en place d’une Commission gouvernementale, pour proposer des mesures législatives et réglementaires à cet effet. Un rapport d’étape est attendu dans un délai de quinze jours.
Des projets tels que l’exploitation du manganèse au Kongo-Central, le Corridor de Lobito, ou encore l’accord minier entre la RDC et les États-Unis, sont autant d’opportunités qui exigent une main-d’œuvre congolaise formée et prête à répondre aux défis techniques.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo estime que cela permettra non seulement de créer des emplois durables, mais aussi de limiter la fuite des capitaux liés à l’importation de compétences étrangères.