S.O.S : Corneille Mulumba, pionnier de l’UDPS, meurt à petit feu dans l’indifférence totale du pouvoir de Tshisekedi !

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Corneille Mulumba, l’un des pionniers de l’Idps
Corneille Mulumba, l’un des pionniers de l’UDPS

Par la Rédaction

L’ancien représentant de l’UDPS-Europe, ancien secrétaire national du parti en charge du Plan et des Stratégies, ancien vice-ministre du Plan et de la Reconstruction nationale, et ancien conseiller de la République (HCR/PT), Corneille Mulumba, est sérieusement malade. Son corps affaibli est atteint d’une grave maladie qui le conduit lentement mais irréversiblement à la mort s’il n’est pas pris en charge le plus tôt possible sur le plan médical.

Cinq médecins spécialistes, parmi lesquels des oncologues et un gastro-entérologue, ont signé ensemble un document attestant de la dégradation de son état de santé et recommandant son évacuation d’urgence dans un pays étranger disposant d’institutions médicales mieux équipées.

Démuni, comme beaucoup de combattants de l’UDPS de la première heure, ce pionnier du parti de feu Étienne Tshisekedi ne dispose naturellement pas des moyens financiers nécessaires pour payer un tel voyage, les soins médicaux appropriés et le séjour.

Tenant compte de cette réalité, le Collège des fondateurs et d’autres anciens de l’UDPS, témoins oculaires de l’histoire de ce parti emblématique et de la contribution inestimable de Corneille Mulumba à la promotion, à l’implantation nationale et internationale, ainsi qu’à la popularité de cette initiative du groupe des Treize Parlementaires et d’autres personnalités telles que Frédéric Kibassa-Maliba, Marcel Lihau, Faustin Birindwa, Grégoire Dikonda et Vincent Mbwakiem, entre autres, ont alerté le Chef de l’État par l’intermédiaire de ses collaborateurs les plus proches dans l’espoir d’obtenir son intervention pour sauver la vie de Corneille Mulumba. Le parti et l’opinion publique ont également été saisis.

 

Malheureusement, toutes ces tentatives n’ont pas reçu d’écho à ce jour.

Et, comme si cela ne suffisait pas, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Monsieur Christophe Mboso, refuse, de son côté, de signer l’autorisation de sortie du pionnier de l’UDPS qui devrait permettre à ce dernier d’obtenir un visa pour se rendre en Europe. En effet, détenteur d’un passeport diplomatique en raison de son statut d’ancien parlementaire, c’est le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, en l’occurrence Christophe Mboso, qui a la prérogative de signer l’autorisation de sortie pour Monsieur Corneille Mulumba.

De là à penser qu’il s’agit d’un complot, il n’y a qu’un pas. Mais qui aurait intérêt à la disparition physique d’un homme qui s’est battu pendant 45 ans pour la démocratie, l’État de droit et l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens, ainsi qu’à la grandeur de son parti politique, l’UDPS, au moment même où celui-ci participe à l’exercice du pouvoir d’État ? Que gagnerait l’UDPS et le régime de Tshisekedi si Corneille Mulumba venait à mourir faute des soins appropriés ? Au contraire, sa mort découragera tous les jeunes qui ont milité pour que l’UDPS arrive au pouvoir et servira, par ricochet, d’exemple patent de mauvaise foi de ceux qui ont le pouvoir de décider pour ses soins à l’étranger.

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Jeudi 30 octobre 2025 - 05:53