Par Fadi Lendo
En RDC -République démocratique du Congo-, avec l'avènement des réseaux sociaux, l'intox et les rumeurs ont pris de l'ampleur sur l'information. C'est comme cela que, depuis un certain temps, les rumeurs distillées sur les réseaux sociaux indiquent que les délégués des candidats Président de la République dépêchés en Afrique du Sud, avaient pour mission de désigner le candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle du 20 décembre 2023. Faux rétorque Albert Moleka via son compte X. Directeur de cabinet du candidat Président de la République Denis Mukwege, Albert Moleka confirme qu'à Pretoria, il était plutôt question des préalables à l'union des candidats de l'opposition. L'ancien directeur de cabinet de feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba précise même que "la désignation d'un candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle, ne fait pas partie de la mission essentiellement technique des délégués en Afrique du Sud".
Albert Moleka, directeur de cabinet du candidat Président de la République Denis Mukwege, a précisé qu'il n'y a pas eu d'accord sur la création d'une coalition pour la désignation d'un candidat commun, à l'issue des séances de travaux des délégués des candidats à Pretoria, en Afrique du Sud.
Comme le candidat Martin Fayulu l'avait déclaré à l'agence presse Reuters, que les discussions dans la capitale Sud africaine visaient nullement le choix du candidat commun de l'opposition, mais plutôt à garantir la transparence des élections, la partie Denis Mukwege, elle, affirme de son côté que "cette rencontre ne visait qu'à mettre en place des préalables à l'union des candidats de l'opposition".
C'est par un tweet que Albert Moleka, suite à la désinformation diffusée sur les réseaux sociaux, a eu à porter cette précision : " La désignation d'un candidat commun de l'opposition à l'élection présidentielle ne fait pas partie de la mission essentiellement technique de leurs délégués en Afrique du Sud. Cette responsabilité incombe aux candidats eux-mêmes".