Guerre dans l'Est de la RDC : Michel Moto dénonce la violation du cessez-le-feu par le Rwanda et plaide pour l'unité africaine 

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L'élu de Walikale, le Député national Michel Moto
L'élu de Walikale, le Député national Michel Moto

Par Patrick Kitoko 

Les nouvelles attaques de la coalition M23-RDF à Walikale, une région riche en minerais et aussi stratégique pour la RDC -République Démocratique du Congo-, foulent au pied les accords de paix appelés à être impérativement respectés par les parties prenantes aux négociations.

A en croire le député national Michel Moto, le comportement de ce groupe négatif met en mal les efforts de paix en cours.

L'élu de Walikale parle de la violation flagrante du processus de paix; car, le Rwanda et ses alliés ont clairement démontré leur mépris, en envahissant ce coin de la République, qui, du reste, est victime de ses ressources naturelles ainsi que de sa situation géographique liée à son emplacement stratégique dans la région. Ce qui nécessite une réaction rapide de la part des FARDC, afin de reprendre le contrôle de l'ensemble de ce territoire de Walikale.

“Le Gouvernement de la RDC doit réactiver le processus militaire, pour repousser les envahisseurs et assister efficacement les populations déplacées, pour un retour encadré et sécurisé dans leurs groupements et localités”, a déclaré le député national Michel Moto.

Ce proche de Vital Kamerhe, après avoir constaté la vulnérabilité de la population face à cette situation, invite le Gouvernement national à agir d'urgence sur le plan humanitaire. Haut cadre de l'UNC -Union pour la Nation Congolaise-, Michel Moto invite l'Afrique à privilégier la coopération et le développement, plutôt que la guerre. 

“Que l'Africain aime l'Africain. Qu'on arrête de se faire la guerre, pour se tourner tous vers le combat pour le progrès et le développement ”, insiste-t-il.

Cette nouvelle agression du M23, soutenue par le Rwanda, a des implications majeures sur la stabilité de la région des Grands Lacs, en particulier, et pour le continent africain, en général. 

“Il est urgent que la communauté internationale condamne fermement ces actes et apporte son soutien au Gouvernement congolais”, conclut Michel Moto.

Mardi 29 octobre 2024 - 19:58