Kinshasa : Trois otages libérés par les FARDC après un rapt des insurgés Mobondo dans la commune de Maluku

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Des soldats FARDC engagés dans des opérations Ngemba contre les miliciens Mobondo dans l’ouest de la RDC [photo d’illustration]
Des soldats FARDC engagés dans des opérations Ngemba contre les miliciens Mobondo dans l’ouest de la RDC [photo d’illustration]

Par Prehoub Urprus 

Les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- ont mené, dans la soirée du 18 mars 2025, une opération qui a permis la libération de trois otages enlevés, plus tôt dans la journée, par les insurgés Mobondo. Cette action s’est déroulée entre les villages Elanga et Bukana, dans la commune de Maluku, en ville-province de Kinshasa.

Selon le porte-parole des opérations Ngemba, les personnes libérées sont M. Jerry Libali, enseignant au village de Boku, son jeune frère, cultivateur, ainsi que Mme Pishou, mère de la jeune fille qui les accompagnait. Malheureusement, cette dernière n’a pas survécu, et son corps n’a pas été retrouvé par l’Armée.

D’après le capitaine Antony Mwalushay, ces trois personnes se rendaient à Boku pour des funérailles. En chemin, elles avaient été arrêtées à un point de contrôle au village Mfumu Kento, où un carton de cartouches de calibre 12 avait été découvert dissimulé dans leur véhicule. Après l’immobilisation de ce dernier, elles avaient poursuivi leur route par un autre moyen de transport, avant d’être enlevées à leur arrivée au village Elanga.

"Les insurgés Mobondo auraient soupçonné les victimes d’avoir signalé aux autorités la présence des munitions. Elles ont alors été conduites de force en brousse, en compagnie du corps de la jeune fille", indique notre source d’information.

La situation sécuritaire dans cette partie de Maluku reste tendue. Les FARDC, engagées dans l’opération Ngemba, poursuivent leur mission de traque des insurgés Mobondo, qui se sont infiltrés dans les grandes agglomérations. Ces éléments se fondraient parmi la population, en dissimulant leurs armes, ce qui complique les opérations de sécurisation.

À en croire le porte-parole des opérations Ngemba, le capitaine Antony Mualushayi, l’Armée congolaise reste déterminée à neutraliser ces menaces pour garantir la sécurité des civils. L’opération se poursuit pour retrouver le corps de la jeune fille disparue et assurer que de tels incidents ne se reproduisent plus.

Mercredi 19 mars 2025 - 14:33