Par Serge Mavungu
Le cholera reste un problème de santé en RDC -République démocratique Congo-. Il sévit de manière endémique dans les provinces autour de Grands Lacs à l'Est du pays. Les autres provinces telles que Kinshasa, Tshopo, Mongala, Equateur et Mai-Ndombe connaissent des flambées épidémiques qui diffusent par de grands axes routiers, le long de cours de rivière et du fleuve Congo.
C'est dans cette optique que les autorités sanitaires de la RDC, ont mises en place le projet "Fleuve Congo sans choléra".
Suite à l'accès difficile de zones touchées rendant les interventions difficiles, l'absence de la mise en place des mesures de lutte contre le cholera au niveau des ports, l'absence d'un plan d'assainissement des embarcations, l'absence de sensibilisation des personnels navigants et des passagers et le manque d'eau potable tout le long du fleuve ; les autorités sanitaires de la RDC ont jugé utile d'associer à d'autres secteurs, afin de remédier à cette situation.
C'est ainsi que l'INSP -Institut National de Santé Publique-, à travers le COUSP -Centre des Opérations d'Urgence de Santé Publique- a associé à une réunion, vendredi 31 octobre dernier, les Secrétaires Généraux, afin d'instaurer un cadre de concertation multisectoriel pour la mise en œuvre et le suivi du projet "Fleuve Congo sans choléra".
Les Secrétaire Généraux ont adhéré à cette démarche afin d’agir ensemble pour un fleuve sain, sans choléra.
Pour le Secrétaire général à la Santé publique, le financement du dit projet et sa mise en oeuvre passent par des interventions concertées avec plusieurs parties prenantes issues des plusieurs ministères notamment, le ministère de Transport et Voies de communication, le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Environnement, le ministère des Affaires humanitaires, le ministère de la Communication & presse et bien entendu le ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale.