
Par Prehoub Urprus
Le compte à rebours est lancé. Dans les heures qui suivent, la RDC -République Démocratique du Congo- et le Rwanda s’apprêtent à signer un accord de paix historique, au Département d’État américain à Washington, ce vendredi 27 juin 2025, à 13h30 (heure locale), soit 18h30 à Kinshasa. Une étape cruciale dans le processus de désescalade entre les deux pays, alors que l’est de la RDC reste en proie à une insécurité persistante.
Depuis le Bureau ovale, le Président américain Donald Trump suit personnellement cette signature, selon une publication de la Présidence congolaise sur la plateforme X. Un intérêt qui témoigne de l’implication directe de Washington dans cette tentative de rétablir la paix dans la région des Grands Lacs.
L’accord prévoit notamment le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, un point de friction majeur depuis plusieurs mois entre Kinshasa et Kigali. Ce retrait, s’il est effectivement mis en œuvre, marquera un tournant décisif dans la normalisation des relations bilatérales.
À l’issue de la cérémonie, Donald Trump recevra à 15h (heure de Washington), soit 20h à Kinshasa, les deux ministres des Affaires étrangères signataires de l’accord, Thérèse Kayikwamba Wagner pour la RDC et Olivier Nduhungirehe pour le Rwanda, à la Maison Blanche. Une audience qui souligne la portée géopolitique de cette entente.
Pour les États-Unis, cette séquence diplomatique s’inscrit dans une stratégie plus large de stabilisation de l’Afrique centrale. Pour Kinshasa et Kigali, il s’agit d’une opportunité de rétablir la confiance, dans un contexte régional tendu.
La communauté internationale observe avec attention cette initiative portée au plus haut niveau, dans l’espoir qu’elle ouvre la voie à un apaisement durable et à un retrait effectif des forces étrangères du sol congolais.