Paris : le ministre Kizito Pakabomba consolide la coopération minière entre la RDC et la France

Par Prehoub Urprus

Le ministre des Mines de la RDC -République démocratique du Congo-, Kizito Pakabomba, poursuit une mission diplomatique stratégique en France, visant à renforcer les bases d’une coopération minière plus souveraine et durable entre Kinshasa et Paris. Ce mardi 8 juillet 2025, il a été reçu au ministère français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, à Bercy.

Dans un climat de partenariat technique et de confiance, le ministre congolais a échangé avec plusieurs hauts responsables français, notamment Christophe Poinssot du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Adrien Massebieau, directeur du Trésor, et Benjamin Gallezot, délégué interministériel en charge des matières premières stratégiques (DIAMMS). Ces discussions ont permis de faire progresser plusieurs axes de coopération, notamment dans les domaines de la cartographie géologique, de la certification des minerais et du développement des chaînes de valeur locales. La France a réaffirmé son intérêt pour un partenariat industriel, qui respecte les standards environnementaux, tout en garantissant un approvisionnement fiable en ressources stratégiques pour l’Europe.

La veille, le lundi 7 juillet, le ministre Kizito Pakabomba avait entamé sa mission au Quai d’Orsay, où il s’était entretenu avec Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger. Les deux responsables ont évoqué les perspectives d’un partenariat bilatéral renforcé dans le secteur minier, en mettant l’accent sur la transformation locale des ressources, l’accès des minerais congolais au marché européen et la promotion de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.

À travers cette diplomatie économique offensive, la RDC entend consolider son positionnement en tant qu’acteur central dans les chaînes mondiales de minerais stratégiques, tout en défendant un modèle de gouvernance minière basé sur la souveraineté, la durabilité et l’équité.

La mission de Paris apparaît ainsi comme un signal fort : celui d’un secteur minier congolais, qui s’ouvre davantage aux partenariats structurés, à condition qu’ils servent les intérêts mutuels et respectent les engagements sociaux et environnementaux.