
Par Grevisse Tekilazaya
La rationalisation et la régulation des dépenses publiques, l'une des principales recommandations issue de la réunion du Comité de conjoncture présidée ce mercredi 18 juillet, par la Première ministre Judith Tuluka. Et ce, en vue de stabiliser la monnaie nationale et de pallier à l'inflation, afin de renforcer et protéger le pouvoir d'achat des citoyens.
Pour mieux poursuivre l'assainissement budgétaire, le CCE a recommandé d'intensifier les efforts en cours, à travers une discipline budgétaire plus accrue, pour le Trésor et davantage d'interventions ciblées sur le marché de change pour la Banque Centrale du Congo.
Dans la même optique, le CCE a recommandé de relancer les projets d'investissements-clés du gouvernement, tels que le PDL-145 Territoires.
Par ailleurs, le Comité a demandé aux ministres du Budget et des Finances de planifier des décaissements, pour achever les travaux du premier volet, et lancer ceux du second volet, qui concernent, notamment, les routes de desserte agricole. C'est dans cette optique qu'il a été aussi décidé de maximiser les recettes de l' État.
"Évidemment, on a besoin des recettes pour financer ce programme. Nous nous sommes apesantis sur la problématique de la fraude sur nos produits miniers. Cette pratique qui consiste à minorer la valeur des produits miniers de notre territoire national, de la même manière la question de la fraude sur les produits pétroliers. Les membres du comité ont donc envisagé de mesures, pour juguler ces mauvaises pratiques de manière à accroître les recettes publiques, dont le gouvernement a besoin pour exécuter les projets d'investissements", a indiqué le Vice-premier ministre, ministre de l'Économie nationale, Daniel Mukoko Samba.
Ces mécanismes de lutte contre la minoration des valeurs des produits miniers et de la fraude sur les produits pétroliers sont d'ores et déjà enclenchés; de quoi espérer un accroissement sensible des recettes de l'État.
Depuis son entrée en fonction, le gouvernement Suminwa multiple des efforts pour à la fois limiter l'augmentation des dépenses, en priorisant les plus essentielles et éponger un peu plus les liquidités excédentaires du côté de la Banque Centrale du Congo.