![Le député Carlos Martens Bilongo du groupe parlementaire la France insoumise [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/IMG-20250522-WA0044.jpg?itok=VRPi-OBi)
Par la Rédaction
La commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale française a adopté une résolution affirmant son soutien à l’intégrité territoriale de la RDC -République démocratique du Congo-, tout en condamnant le rôle du Rwanda dans la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays.
Ce texte, porté par le député Carlos Martens Bilongo du groupe parlementaire la France insoumise, vise à dénoncer explicitement le soutien de Kigali au mouvement rebelle M23, actif dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-kivu. «Notre proposition de résolution pour soutenir l’intégrité territoriale de la RD Congo et condamner le soutien du Rwanda au M23 est adoptée en commission des Affaires européennes !», a annoncé le groupe politique sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Cette résolution devra désormais franchir une nouvelle étape cruciale, son examen par la commission des Affaires étrangères, autre organe stratégique de la Chambre basse du Parlement français. Selon les procédures parlementaires françaises, ces commissions jouent un rôle central dans l’élaboration des débats législatifs, les textes soumis en séance publique étant généralement issus de leurs travaux.
Bien que non contraignante, une résolution parlementaire permet aux députés d’exprimer une position politique claire sur une situation internationale. C’est une forme d’alerte, un signal diplomatique adressé tant aux autorités congolaises qu’aux partenaires internationaux.
La prise de position française intervient dans un contexte de tensions croissantes dans l’est de la RDC, où les affrontements entre les Forces Armées congolaises et les rebelles du M23 ont déplacé des centaines de milliers de civils. Kinshasa accuse régulièrement le Rwanda de soutenir militairement ces groupes rebelles.
Avec cette résolution, la France semble vouloir se positionner plus fermement sur la scène diplomatique africaine, en écho à une mobilisation grandissante de la société civile et des parlementaires européens face à la crise humanitaire persistante dans la région des Grands Lacs.