Présumée implication de Jules Alingete dans la corruption: le consortium des organisations des droits de l'homme interpelle la justice pour des enquêtes!

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Le consortium des organisations des droits de l'homme.
Le consortium des organisations des droits de l'homme.

Par R.K

Le consortium des organisations des droits de l'homme suit de près la polémique observée dans l'opinion autour d'une présumée implication de l'inspecteur général des services, chef de service Jules Alingete, dans un dossier de corruption. Dans une déclaration de presse faite ce samedi 29 juin à Kinshasa, ce consortium recommande aux Cours et Tribunaux ainsi qu'à la Cour des comptes de diligenter des enquêtes, au regard de la gravité des accusations portées contre Jules Alingete Key.

«Ainsi, plus d'un observateur ne peut s'empêcher de conclure que l'IGF a échoué dans l'accomplissement de sa mission d'autant plus que personne, à ce jour, ne peut montrer l'impact des actions menées par celle-ci dans le cadre de la gestion orthodoxe des finances publiques et cela malgré toutes les campagnes médiatiques organisées par l'inspecteur général, chef de service, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays», a déclaré le consortium des organisations des droits de l'homme.

Et d'ajouter : «Plus grave encore, on impute à monsieur Jules Alingete des comportements et faits alarmants, entre autres : une vidéo mise en ligne, qui est devenue virale, a mis à jour une collusion entre Jules Alingete et une grande société de la place en vue de fraudeur le fisc. Cela met en doute sa crédibilité. Des éléments évoqués dans cette même vidéo mettent en évidence les conflits d'intérêt dans lesquels s'enfonce monsieur Jules Alingete, tantôt lanceur d'alerte ayant pour objectif d'empêcher le coulage des recettes, tantôt conseiller des sociétés et d'individus se livrant à ce même coulage des recettes. Dans tous les cas, il en reste lui-même bénéficiaire au détriment du trésor public. Des documents circulant sur la toile ont mis en lumière les activités d'extorsion des fonds auxquelles se livraient monsieur Jules Alingete. Il n'est pas impossible que les réfractaires, dans pareils cas, soient jetés en pâture par l'inspecteur général des finances, chef des services».

A défaut d'enquêtes judiciaires, il demande aussi au parlement de mettre en place une commission parlementaire en vue d'examiner les accusations portées contre Jules Alingete. 

Par ailleurs, ce consortium invite le président Félix Tshisekedi de prendre en compte les avis qui lui seront communiqués à travers des enquêtes formelles et informelles; et le cas échéant, de procéder à la révocation de Jules Alingete à la tête de l'IGF.

Samedi 29 juin 2024 - 17:58