Par Grevisse Tekilazaya
Les réactions n'ont pas tardé en République Démocratique du Congo, bien après les affirmations du ministre d'État ministre de la Justice, Constant Mutamba, sur son compte X, au sujet des conditions de vie des détenus au CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-. Des affirmations selon lesquelles les prisonniers mangent deux à trois fois le jour. Faux, a répliqué le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise.
Visiblement, la polémique est très loin de toucher à son terme sur cette question de conditions des prisonniers à l'ex- prison centrale de Makala. "Dire que les gens y mangent trois fois par jour, il faut être au ciel pour comprendre les conditions des prisonniers dans notre pays", a fait remarquer Jonas Tshiombela.
Et d'ajouter : "Si déjà, nous les hommes libres mangeons difficilement; parfois, c'est une fois par jour, l'on se demande comment les prisonniers, eux qui sont dans l'enfer, dans notre pays, mangent trois fois".
Jonas Tshiombela appelle, par ailleurs, les autorités congolaises à se pencher beaucoup plus sur cette question; car, dit-il, les prisonniers ont aussi des droits à la vie.
"Les prisonniers ont aussi des droits, qui doivent être respectés. Au-delà de ce qu'il les a amenés en prison. Le fameux centre de Makala voulu centre de rééducation est devenu l'enfer", a-t-il conclu.