Procès Malanga : les enfants de Jean-Jacques Wondo supplient Félix Tshisekedi pour la libération de leur père !

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Jean-Jacques Wondo à la barre. [Photo d'illustration]
Jean-Jacques Wondo à la barre. [Photo d'illustration]

Par Gratis Makabi

À la veille dune nouvelle audience prévue ce vendredi 13 septembre 2024, à Ndolo, sur l'affaire du coup d'État raté du dimanche 19 mai dernier, en RDC -République Démocratique du Congo-, les enfants du prévenu Jean-Jacques Wondo clament l'innocence de leur père.

Dans une vidéo balancée sur les réseaux sociaux, l'un des fils de Jean-Jacques Wondo supplie le Président Félix Tshisekedi Tshilombo, pour la libération de leur géniteur, qui est présenté comme le "cerveau" de ce coup d'État manqué.

"Monsieur le Président, ma famille est en détresse, et tout le monde a besoin de mon père qui est un bon homme. Il a toujours montré beaucoup d'amour envers ses amis et sa famille; et surtout pour le Congo. Tout ce qu'on lui accuse, ça ne peut pas être vrai. Au nom de ma famille, je vous supplie de faire quelque chose pour notre papa", a-t-il déclaré.

Il est à noter que Jean-Jacques risque une condamnation à mort ce vendredi.Lors de la cinquième audience, il avait déposé un mémoire unique à travers lequel il a formulé plusieurs demandes, notamment, la nullité des pièces versées destinées à être utilisées à titre de renseignements, la restitution de son téléphone portable et de son ordinateur.

Dans son argumentaire, l’avocat du prévenu a insisté sur la nullité du procès-verbal d’audition de son client et affirmé que cette pièce doit être déclarée nulle et non être utilisée à titre de renseignements. Ce même conseil a affirmé que le téléphone et l’ordinateur de son client sont toujours saisis par les services de sécurité, qui envoient des messages qui lui sont imputés, alors que le dossier est déjà pendant devant le tribunal. Il a demandé alors la restitution de ces pièces. La troisième demande de l’avocat du prévenu a visé la désignation d’un médecin militaire, pour consulter son client et ordonner son transfert pour des soins dans un centre spécialisé.

Répondant à ces incidents soulevés par la partie Wondo, le tribunal militaire de garnison Kinshasa/Gombe a joint ces moyens au fond de l’affaire et a jugé que ceux-ci y sont liés. Quant à la demande tendant au transfert du prévenu dans un centre spécialisé pour des soins, la juridiction militaire l’a rejetée, motivant que le prévenu n’a pas apporté la preuve de sa maladie.

Pour rappel, 51 prévenus au total se sont présentés devant les juges, lors de la première audience déroulée le 07 juin dernier. Deux sont déclarés morts, dont Christian Malanga. Il y avait 3 américains, 1 britannique, et une quarantaine de Congolais. Ces prévenus sont accusés d'Attentat, de Terrorisme, de la Détention illégale d'armes et munitions de guerre, de la Tentative d'assassinat, de l'Association des malfaiteurs, de Meurtre, et de Financement du terrorisme.

Ces assaillants sont reprochés d'avoir commis plusieurs actes de violence à l'endroit de trois policiers, à Delvaux, le même dimanche 19 mai 2024. Ils ont arraché les armes à feu de ces policiers, attaqué la résidence de Vital Kamerhe, assiégé le Palais de la Nation, saboté les symboles de souveraineté, en enlevant le drapeau de la RDC pour mettre celui du New Zaïre, et déclaré la fin du pouvoir de Félix Tshisekedi.

Le ministère public a requis la peine de mort contre eux tous, soit la peine la plus lourde, pour le grief de l'Association des malfaiteurs, mais aussi pour avoir tué Kévin Tamba et deux policiers de Vital Kamerhe.

Vendredi 13 septembre 2024 - 09:13