Assassinat d'un activiste au Sud-Kivu : la LUCHA RDC exige une enquête indépendante 

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Un rassemblement des militants de la Lucha en mémoire des victimes de l'est. [ Photo d'illustration]
Un rassemblement des militants de la Lucha en mémoire des victimes de l'est. [ Photo d'illustration]

Par Grevisse Tekilazaya 

Le mouvement pro-démocratie la Lucha -Lutte pour le changement- exige une enquête indépendante, afin de faire la lumière sur l'assassinat, mercredi 12 février, d'un de ses membres, Pierre Byamungu, dans le quartier de Buziralo, village de Muhongoza, dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu. Ce mouvement pointe du doigt les rebelles du M23.

Outre cet assassinat, la Lucha alerte également sur le meutre de quatre autres compagnons de Pierre Byamungu. "Quatre autres compatriotes faisant partie du Conseil Local de la Jeunesse, une synergie d'organisations locales de jeunesse, ont été abattus au côté de notre camarade. Il s'agit de BUSIME NAMUHE Bolingo, MUSAADA Namuhe, BALOLE Hamuli et Daniel Kahamire. Tout porte à croire que notre camarade et ses compagnons ont été pris pour cible, en raison de leur militantisme pacifique."

Très inquiète face à la dégradation de la situation sécuritaire dans ce coin de la RDC et aux attaques ciblées contre les membres de la société civile, la Lucha invite toutes les parties au conflit à respecter les droits humains et le Droit International Humanitaire. "La mise en place des mesures sécuritaires, politiques, diplomatiques efficaces et rapides pour mettre fin aux affrontements, obtenir le retrait du M23 et de l'Armée Rwandaise des entités qu'ils occupent et s'assurer que les crimes commis par toutes les parties au conflit sont documentés et punis", peut-on lire dans leur communiqué publié ce jeudi 13 février.

Malgré que cet acte odieux, la Lucha réitère sa détermination pour l'érection d'un véritable état de droit. "L'assassinat de notre camarade n'affaiblit en rien notre engagement à élever notre voix contre les injustices, les atteintes à la démocratie, le recourt aux armes et les agressions contre notre pays. Nous continuerons à nous mobiliser et à nous organiser pacifiquement, afin de garantir que le Congo devienne un véritable État de droit, où règnent la justice sociale et la dignité humaine, et où aucun groupe rebelle ne pourra s'emparer du pouvoir en violation des lois congolaises", ont-ils conclu.

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Jeudi 13 février 2025 - 13:30