RDC : le plaidoyer de Thérèse Ohaka Deko à la CNDH pour le respect des droits des femmes de la province du Sankuru

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Thérèse Ohaka Deko et Gisèle Ntumba, respectivement Ministre du Genre de la Province du Sankuru et la Commissaire nationale en charge des Droits des femmes à la CNDH-RDC
Thérèse Ohaka Deko et Gisèle Ntumba, respectivement Ministre du Genre de la Province du Sankuru et la Commissaire nationale en charge des Droits des femmes à la CNDH-RDC

Par Don Benjamin Makolo

La ministre provinciale du Genre de la Province du Sankuru a saisi, mardi 29 avril 2025, la CNDH-RDC -Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République démocratique du Congo-, dans le but de mener un plaidoyer en faveur des femmes et les jeunes filles du Sankuru, qui connaissent des difficultés énormes dans leurs milieux de vie respectifs.

Au sortir d’un entretien avec la Commissaire nationale chargée des droits des femmes à la CNDH-RDC, Gisèle Kapinga Ntumba, la ministre provinciale en charge des questions liées au genre, Thérèse Ohaka Deko, a donné les raisons de sa démarche. «Nous avons saisi la CNDH-RDC pour mener un plaidoyer auprès des autorités compétentes pour les femmes de la province du Sankuru. Parce que, dans notre province de Sankuru, les femmes accouchent dans des maisons, à cause du manque des moyens pour accéder aux soins de santé. L'accès à l'école pour certains enfants constitue aussi une réelle difficulté», a-t-elle rapporté.

Face aux difficultés d’accès à la justice, la ministre provinciale du Sankuru renchérit que «l'accès à la justice constitue également une difficulté au Sankuru, parce que les tribunaux pour enfants et autres juridictions ne sont pas opérationnels, hormis les parquets.»

Lancée dans le combat de préserver les droits des femmes face à la pratique des coutumes traditionelles, Thérèse Ohaka Deko a rapporté à la Commissaire nationale en charge des droits des femmes, Gisèle Kapinga Ntumba, que «la femme ou la jeune fille du Sankuru, pour les conservateurs de ces coutumes rétrogrades, ne méritent pas les mêmes traitements que les hommes ou les jeunes garçons. Voilà pourquoi, nous avons saisi la CNDH-RDC pour un plaidoyer auprès des autorités étatiques pour que les droits des femmes soient préservés et respectés.» 

En réponse, la CNDH/RDC, par le biais de sa Commissaire nationale Gisele Kapinga, a promis le soutien indéfectible de son institution à la démarche entreprise par la ministre provinciale du Genre de Sankuru auprès des instances tant nationales qu’internationales, pour la cause de la femme congolaise, en général, et celle de la province du Sankuru, en particulier.

Mardi 29 avril 2025 - 17:29