![Me Kimbumbu Dido Didier, rapporteur de la CNDH-RDC [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-07/IMG-20250711-WA0000.jpg?itok=2roNyhn8)
Par Gloire Balolage
Prévue pour ce jeudi au siège de la CNDH-RDC -Commission nationale des droits de l’homme de la République démocratique du Congo-, l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2025 n’a finalement pas eu lieu. En cause : l’absence de quorum requis lors de la plénière, entraînant le renvoi de la session dans un délai de dix jours.
C’est Kimbumbu Dido Didier, rapporteur de la CNDH-RDC, qui a présidé cette réunion exceptionnelle, en l'absence du président de l’institution, actuellement en mission à l’étranger. Il a constaté que seuls cinq des neuf membres de l’assemblée plénière étaient présents, ce qui ne permettait pas de siéger, conformément aux textes en vigueur.
«Sur 9 membres de l’assemblée plénière, seuls cinq sont présents. Le quorum n’étant pas atteint, l’ouverture de la deuxième session ordinaire est renvoyée dans 10 jours», a-t-il déclaré. Cette décision repose sur l’article 34 du règlement intérieur de la CNDH-RDC, qui précise que l’assemblée plénière ne peut siéger valablement qu’avec une majorité des deux tiers de ses membres.
Conformément à cette même disposition, un procès-verbal de carence a été dressé et signé par les membres présents. Ce document marque officiellement l’échec de la tenue de la session à la date initialement prévue, et ouvre la voie à une nouvelle convocation dans les délais légaux.
En effet, selon l’article 34, une convocation subséquente devra être faite par le président de la CNDH-RDC, et cette fois, la plénière pourra se tenir si la majorité absolue des membres est atteinte. Cette règle permet de garantir la continuité du fonctionnement de l’institution, tout en respectant les principes démocratiques internes.
La deuxième session ordinaire 2025 devait traiter de plusieurs points importants inscrits à l’ordre du jour. Parmi eux : l’état d’avancement des rapports à élaborer, notamment le rapport sur la situation des droits de l’homme en RDC pour les exercices 2023-2024, ainsi que celui portant sur les activités réalisées par la CNDH-RDC durant cette même période.
Un autre sujet majeur à l’ordre du jour concerne le lancement des activités relatives à l’enregistrement officiel des défenseurs des droits de l’homme. Cette initiative vise à mieux encadrer et protéger les acteurs de la société civile engagés dans la promotion des droits humains à travers le pays.
Ce report constitue un contre-temps pour l’institution d’appui à la démocratie, dont le rôle est crucial dans le suivi, l’évaluation et la défense des droits fondamentaux en RDC. Il met en lumière les défis organisationnels et les impératifs de rigueur auxquels la CNDH-RDC reste confrontée.
La prochaine plénière, prévue d’ici dix jours, sera donc décisive pour relancer les travaux de la CNDH-RDC, et réaffirmer son engagement à jouer son rôle de gardien des droits humains, au service de tous les citoyens congolais.