Rapport Mapping- 11 ans après : le Groupe de travail sur la Justice Transitionnelle appelle le Gouvernement à adopter une stratégie holistique

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Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle lors d'un point de presse tenu à Kinshasa ce vendredi 01 octobre 2021
Le Groupe de travail sur la justice transitionnelle lors d'un point de presse tenu à Kinshasa ce vendredi 01 octobre 2021

Par la rédaction

Le groupe de travail sur la Justice Transitionnelle appelle le Gouvernement à adopter une stratégie holistique pour les victimes répertoriées dans le rapport Mapping. Ce énième appel à l'endroit des autorités du pays a été fait, ce jeudi 01 octobre 2021,  à l'occasion de la célébration du 11ème  anniversaire de la publication de ce rapport par le commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.

Dans son allocution, Thérèse Kulungu a démontré la nécessité pour la RDC de mettre en place une justice transitionnelle. Celle-ci, a-t-elle souligné, est l'ensemble de mécanisme judiciaire et non judiciaire pour faire face aux crimes commis.

Une année après la volonté exprimée par le Chef de l'État,  le groupe de travail sur la Justice Transitionnelle se dit très déçu de constater qu'elle n'est pas été suivie d'actes concrets pour lutter contre les crimes graves commis dans le passé. " Nous exhortons le Président de la République à faire preuve de réelle politique pour faire lancer la lutte contre l'impunité et le recours à la justice transitionnelle au cœur de la stratégie de sortie de la MONUSCO."

Et de rajouter : " Le temps est venu que le chef de l'État  concrétise son engagement à faire adopter une stratégie holistique de justice transitionnelle et à demander de manière expresse aux Nations Unies l'établissement d'un Tribunal pénal pour la RDC et le soutien à la mise en place des chambres spécialisées mixtes pour rendre justice aux victimes des crimes les plus graves et mettre fin à la culture de l'impunité qui alimente les conflits dans notre pays depuis les années 90."

Le rapport Projet Mapping concerne les violations les plus graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le Territoire de la RDC.

Vendredi 1 octobre 2021 - 17:11