![Modeste Bahati Lukwebo et les membres de L'AFDC-A au cours d'une matinée politique [ photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2021-09/modeste.jpeg?itok=UxAxaWEZ)
Par la Rédaction
Présenté comme «acheteur de bonne foi» par les fans club de son parti politique, l’AFDC, Modeste Bahati Lukwebo est bien le spoliateur de la concession de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), enregistrée au n°4944 du plan cadastral de la commune de Kasavubu, et située à quelques encablures du rond-point Moulaert. Avec ses complices, les Nzimbi ainsi que le Conservateur des titres immobiliers de Kasavubu, ils ont la justice dans leurs trousses. Une assignation à comparaitre, à laquelle opinion-info.cd a eu accès, leur a été envoyée.
Les bourreaux de l’ECC vont ainsi devoir «comparaitre par devant le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Kalamu, siégeant en matière civile au premier degré, à son audience publique en date du 21 juillet 2022». C’est ce que renseigne l’assignation en annulation du certificat d’enregistrement frauduleusement attribué en faveur de Bahati Lukwebo. Cette assignation a été établie à la requête de Mgr André Bokundoa et de Nzuzi Bendele, respectivement Président de l’ECC et Représentant légale de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique (CSEA).
Par sa requête, l’ECC s’attend que le TGI de Kinshasa/Kalamu puisse ordonner l’annulation des certificats d’enregistrement vol AKN 1 Folio 119 du 5 novembre 2019 et vol AKN 25 Folio 3 du 3 juin 2022 (respectivement établis en faveur de la succession Nzimbi et de Modeste Bahati, NDLR). Aussi, l’ECC sollicite du tribunal la condamnation des spoliateurs de sa concession «à payer l’équivalent en Franc congolais de la somme de 100.000 dollars américains à titre de dommages-intérêts pour tous préjudices subis»
A n’en point douter, le Dieu de l’ECC existe réellement. Ceux dont les dieux sont morts, devraient L’essayer. Dans un pays où, en dépit de la détermination du Chef de l’Etat à y instaurer l’Etat de droit, certains caciques du régime ont la peau dure ; et, au nom de leurs accointances politiques avec le Président de la République, se croient permis de s’arroger, sans foi ni loi, les biens de l’Eglise, la justice congolaise vient de donner un bel exemple. Et cet exemple contribue à redorer les blasons ternis de l’appareil judiciaire.