Par Serge Mavungu
La décision du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) d'expulser le
porte-parole de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO),
Mathias Gillman suscite des réactions.
Par le truchement d'un communiqué rendu public, ce jeudi 4 août 2022, la MONUSCO prend acte de cette décision du gouvernement d'expulser son porte-parole, Mathias Gillman, tout en regrettant profondément cette décision.
"La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays", renseigne ce communiqué du Bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la MONUSCO.
La MONUSCO s'engage,toutefois, à continuer de travailler aux côtés du peuple Congolais et de sed autorités, question de mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Pour rappel, les déclarations indélicates et inopportunes faites par le porte-parole de la MONUSCO reste la goûte qui a fait déborder le vase.
Pour rappel, ce diplomate onusien avait affirmé à un média international que les FARDC et les casqurs bleus de la MONUSCO ne disposaient pas des moyens nécessaires pour venir à bout du mouvement M23.
Une position qui n'avait pas enchanté les officiels Congolais.