
Par Prehoub Urprus
Les TICV -Techniciens informaticiens des Centres de vote et les CCV -Chefs de Centre de Vote-, en tant qu'agents temporaires de la CENI -Commission Electorale Nationale Indépendante-, ont effectué, ce dimanche 24 décembre 2023, une manifestation pour dénoncer le retard de paiement de leurs services depuis le début du processus électoral.
Ils ont allumé le feu à la mi-journée de ce dimanche, devant le bureau d'antenne de la Centrale électorale de Lubero, au Nord-Kivu. Une dizaine de manifestants qui détiennent un flip chart écrit en marker rouge : «Non paiement des techniciens informaticiens des centres de vote et les chefs des centres de vote.» Il s'agit, entre autres, des frais de perdiem pour la formation de dix jours, les frais de déploiement dans différents centres de vote, les frais de ramassage et leur salaire pour le service rendu.
«Depuis le début du processus, ils n'ont rien reçu», fait savoir un des manifestants. Ce dernier dit ne pas être prêt à remettre les clés USB contenant les données électorales, les plis ainsi que les dispositifs électroniques de vote, si la CENI n'a pas encore honoré son engagement. Devant le bureau d'antenne locale de cette institution d'appui à la démocratie, les manifestants ont menacé de brûler les matériels électoraux pour faire entendre leurs voix.
Jusqu'à présent, aucune réaction de la part de la cheffe d'antenne de la CENI, sur cette situation. Mais l'administrateur militaire du territoire de Lubero a rassuré que le secrétariat exécutif provincial de la CENI au Nord-Kivu, est déjà informé de cette grogne. A en croire le Colonel Kiwewa Mitela Alain, «une solution durable sera trouvée dans les heures qui suivent.»