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Élection du bureau définitif au Sénat : L'UDPS revendique le poste de président, l'Union sacrée attend l'arbitrage de Félix Tshisekedi

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Le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo
Le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Par Grevisse Tekilazaya

Contrairement à l'élection des membres du bureau définitif à l'Assemblée nationale, l'Union sacrée exclut, cette fois-ci, les primaires pour son ticket à la chambre haute du Parlement. S'agissant du poste de président, la famille politique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, sollicite son arbitrage, pour ainsi mettre fin aux agitations enregistrées ci et là.

Le malaise continue à s'observer au sein de l'Union sacrée,  alors qu'il ne reste plus que quelques jours, pour le début de dépôt des candidatures, afin d'élire les nouveaux membres du bureau définitif. Plusieurs candidatures ont été déjà annoncées, bien avant même le quitus de cette famille politique.

Bernard Kahumba, l'un des membres du collège des présidents de l'Union sacrée, émet ses inquiétudes quant à ce qu'il considère comme désordre, tout en espérant que la solution sera trouvée avant le 02 août, date prévue pour le début des dépôts de candidatures.

"L'Union sacrée pour la nation se met au travail depuis longtemps, pour doter la chambre haute  du Parlement d'un bureau définitif. Le constat est que plusieurs se sont montrés candidats, nonobstant les moindres poids politiques qu'ils ont. Certains honorables sénateurs veulent déposer les candidatures, tout en n'ayant pas le mandat de leurs regroupements, c'est un peu le petit désordre qu'il y a.", s'est-il exprimé.

Et d'ajouter : "Au niveau du sénat, la chambre haute, il n'y aura pas de primaires, mais nous devons noter que le poste de président du sénat devra requérir l'autorisation du chef de l'État, qui est l'autorité suprême de cette famille politique. Pour les autres postes, l'Union sacrée va devoir trancher". 

L'UDPS, principal parti au pouvoir et première force politique au Parlement, s'arroge trois postes au détriment de ses partenaires. Dans l'entre-temps, l'ancien premier ministre Sama Lukonde, pressenti comme le prochain speaker et leader de la deuxième force politique au sénat, continue sa campagne et dit bénéficier du soutien sans faille du chef de l'État .

Mardi 30 juillet 2024 - 07:50