Journée internationale de lutte contre la corruption : Félix Tshisekedi a ouvert les travaux de la conférence commémorative organisés par l'IGF et le FIGE

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Le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi lors de son discours d'ouverture a l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption
Le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi lors de son discours d'ouverture a l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption

Par Don Benjamin Makolo

À l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le Président Félix Tshisekedi a ouvert, lundi 09 décembre 2024, à Pullman Hôtel de Kinshasa, les travaux de la Conférence internationale, sous le thème :«Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs», organisée par l’IGF -Inspection générale des Finances-.

Prenant la parole à cette occasion, le Président Tshisekedi a rappelé que la lutte contre la corruption fait partie des piliers de sa gouvernance. «Dès mon avènement à la magistrature suprême, j’ai eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui concourent à la lutte contre la corruption dans notre pays. J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la Cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques», a affirmé le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.

Épinglant le thème de ces assises, le Chef de l'État a fait remarquer que "la mobilisation de la jeunesse n’est pas un simple slogan. À l’instar du défunt Floribert Bwana Chui, martyr à 26 ans de l’honnêteté et de la probité absolue, notre jeunesse est la clé de voûte de la lutte contre la corruption».

Et d'ajouter :«La jeunesse africaine en est la victime de la corruption, mais elle doit et peut devenir l’antidote de ce fléau. C’est à elle de faire le choix décisif, celui de l’intégrité, celui du bon combat. Les jeunes portent en eux l’énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire, pour transformer nos pratiques. Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés, capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques».

Dans son allocution de circonstance, l’Inspecteur général Chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a, pour sa part, rappelé tous les efforts fournis par le Président Tshisekedi, pour redynamiser les structures nationales de lutte contre la corruption. Il s’est appesanti sur le «contrôle à priori» exercé par son institution au sein des services publics.

Avec 13 pays africains membres, le FIGE -Forum des Inspections générales des Finances et des Institutions assimilées-, qui est co-organisateur de cette conférence, est présidé actuellement par l’Angola et passera sous la présidence tournante de la RDC pour l’exercice 2026-2028.

Lundi 9 décembre 2024 - 20:26