![Jean-Jacques Wondo devant les juges à la prison de Ndolo. [Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-01/IMG-20250120-WA0017.jpg?itok=pTML3Dik)
Par la rédaction
L'expert des questions militaires et directeur adjoint à l'Administration générale des Maisons de Justice, Jean-Jacques Wondo Omanyundu, serait dans un état critique 8 mois après son incarcération à la prison de Ndolo, à Kinshasa, en RDC -République démocratique du Congo-.
À l'approche de la fin de la procédure d'appel durant laquelle toutes les preuves à charge ont été démontées par la défense, l'état de santé de Jean-Jacques Wondo se détériore gravement. Plusieurs sources évoquent un possible empoisonnement.
Pour ce faire, les académiciens, magistrats, fonctionnaires, société civile et collègues, demandent à la Belgique qu'elle obtienne des institutions congolaises la prise en charge médicale urgente en milieu hospitalier de Jean-Jacques Wondo, la réalisation de tout examen médical que son état de santé exigerait, la réalisation d'examens ad hoc qui permettraient d'objectiver l'absence d'empoisonnement, et l'accès à tous les rapports médicaux produits durant sa détention.
Pour rappel, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a rendu, vendredi 13 septembre 2024, le verdict sur le procès du coup d'État raté du dimanche 19 mai dernier, en RDC. Jean-Jacques Wondo, Marcel Malanga et 35 autres prévenus ont été condamnés à mort pour Attentat, Terrorisme, Meurtre, Association des malfaiteurs, Financement du terrorisme, et 20 ans de servitude pénale pour Détention illégale d'armes et Munitions de guerre.
Ces assaillants ont commis plusieurs actes de violence à l'endroit de trois policiers, à Delvaux, le dimanche 19 mai 2024. Ils ont arraché les armes à feu de ces policiers, attaqué la résidence de Vital Kamerhe, assiégé le Palais de la Nation, saboté les symboles de souveraineté, en enlevant le drapeau de la RDC pour mettre celui du New Zaïre, et déclaré la fin du pouvoir de Félix Tshisekedi.