Crise sécuritaire dans l’est de la RDC : Joseph Kabila rejette les accusations portées contre lui par son successeur Félix Tshisekedi 

Par Prehoub Urprus 

Le Président honoraire de la RDC -République démocratique du Congo-, Joseph Kabila Kabange, a fermement rejeté les accusations formulées à son encontre par le Président Félix Tshisekedi et certains militants de l’UDPS, au sujet de la crise sécuritaire dans l’est du pays, caractérisée par l’agression rwandaise sous le label de la rébellion du M23. 

Interrogé à Pretoria, ce mardi 18 mars 2025, par la presse, après sa réunion avec l’ancien Président sud-africain, Thabo Mbeki, Joseph Kabila a réagi sans détour : "Tout ce qui se raconte est faux, et je le rejette catégoriquement. La prochaine fois, quand vous le verrez, demandez-lui des preuves."

Ces accusations, qui lient l’ancien chef de l’État à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, ont été régulièrement évoquées par le camp du Président Tshisekedi. Cependant, Kabila, resté discret sur la scène publique ces dernières années, a tenu à s’en distancer clairement, sans entrer dans les détails.

Sa rencontre avec Thabo Mbeki à la Fondation éponyme s’inscrivait dans un cadre plus large de discussions sur les enjeux politiques et sécuritaires du continent africain, notamment, la situation en RDC. Aucune déclaration officielle n’a encore précisé le contenu exact de leurs échanges.