Tribune de Nharly Amisi K. M, Coordonnateur PPRD/Schengen
La récente suspension du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) aurait pu, pour certains, ressembler à un affaiblissement.
En réalité, elle marque le réveil d’une force politique que rien ne peut éteindre. Ce que d’aucuns interprètent comme une sanction est devenu un moment de réaffirmation, une occasion historique de mesurer la solidité, la maturité et la détermination du PPRD.
Une épreuve qui forge plutôt qu’elle ne fragilise
Dans toute organisation vivante, les épreuves ne détruisent pas : elles révèlent la véritable nature des convictions.
Le PPRD sort de cette tempête plus fort qu’il ne l’a jamais été : structurellement, stratégiquement et moralement.
Structurellement, parce qu’il reste organisé, discipliné et présent sur l’ensemble du territoire national comme dans la diaspora.
Stratégiquement, parce que ses cadres, conscients des enjeux, savent que la lutte politique moderne se gagne par l’unité, la communication et la cohérence d’action.
Moralement enfin, parce que ses militants, loin de céder à la résignation, se sont levés avec une foi renouvelée dans le combat collectif et dans la vision du parti.
Une décision arbitraire, reflet d’un pouvoir illégitime
Cette mesure arbitraire, qui n’a ni la légalité ni la légitimité, démontre une instrumentalisation persistante de l’appareil judiciaire depuis trop longtemps.
Elle met en exergue ce que nous n’avons cessé de dénoncer : le régime de M. Tshilombo s’enfonce chaque jour davantage dans la dérive autoritaire.
Ce pouvoir, qui a perdu toute assise morale et politique, tente d’étouffer ses opposants en usant des institutions comme d’armes politiques.
Nous l’avons toujours crié haut et fort : le pouvoir de Tshilombo est tyrannique, une dictature déguisée que le peuple congolais ne veut plus et ne tolérera plus.
Nous alertons l’opinion nationale et internationale : la liberté d’expression en République démocratique du Congo est aujourd’hui menacée, confisquée au profit d’un seul homme.
Les arrestations arbitraires, la censure, la peur et les intimidations sont devenues des outils quotidiens de gouvernance.
Le Congo, berceau du pluralisme africain, ne peut devenir le théâtre d’un autoritarisme d’un autre âge.
L’unité, la fidélité et la résilience comme boussole
Face à cette injustice, le PPRD reste debout.
Chaque militant, chaque cadre, chaque sympathisant comprend que ce qui compte désormais, ce n’est pas la mesure en elle-même, mais la réponse collective.
Sous la direction éclairée de Son Excellence le Président honoraire Joseph Kabila Kabange, du Secrétaire permanent, le Docteur Professeur Emmanuel Ramazani Shadary, et du Vice-Président, l’Honorable Aubin Minaku, le parti resserre ses rangs dans la cohésion, la loyauté et la stratégie.
Le PPRD marche, plus fort que jamais
Cette suspension aurait pu être un frein ; elle devient un moteur.
Elle galvanise au lieu d’endormir. Elle réveille au lieu d’affaiblir.
Le PPRD se lève, plus vigoureux, plus uni, plus conscient de son rôle historique dans la reconstruction du Congo.
Car, en vérité, on peut suspendre une activité, mais on ne suspend pas la conviction, la foi et la vision d’un peuple engagé.
Le PPRD avance – et rien ne l’arrêtera.
Je vous confirme que cette suspension du PPRD devient un véritable test pour la démocratie congolaise, révélant les failles du respect des lois et des libertés politiques. Elle traduit une instrumentalisation flagrante des institutions à des fins partisanes, loin de l’esprit d’un État de droit.
Une telle décision fragilise la confiance du peuple envers la justice et les autorités censées garantir la pluralité politique.
Si cette suspension perdure sans base légale, elle risque d’alimenter les tensions et de compromettre le processus démocratique en République démocratique du Congo.
PPRD VIVA !