
Par Serge Mavungu
Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu ainsi que son collègue des Ressources hydraulique et Électricité, Olivier Mwenze, s'étaient convenus avec la délégation de Perenco conduite par son directeur général, Arthur Gueriot, à la précédente séance de travail portant sur l'exploitation et la transformation du gaz naturel en énergie électrique tenue, le 4 juin dernier à Kinshasa, de poursuivre les échanges à Moanda.
À en croire une dépêche de la cellule de communication du cabinet du ministre des Hydrocarbures parvenue ce dimanche 20 juin 2021, le vendredi 18 juin, à la cité balnéaire des experts de la Présidence de la République et de la Primature se sont joints aux trois membres du gouvernement y compris celui des Finances.
Il sied de noter que, le directeur général de Sonahudroc ainsi que des députés et sénateurs de la circonscription de Moanda ont aussi rehaussé de leur présence cette rencontre.
Dans le cadre de l'aboutissement du projet en cours, précise-t-on dans cette dépêche, il a été question d’examiner les points du protocole d'accord existant entre les deux parties demeurés en suspens, depuis les précédentes équipes gouvernementales notamment sur l'avenant 9 qui prévoit les modalités de prolongation du permis d'exploitation onshore avec la Perenco.
« Le gouvernement souhaite trancher au plus vite cette question relative à cet avenant dans la perspective de l'exécution de ce projet », peut-on lire dans ce même document
Après avoir mis en lumière les réalisations, les atouts, les projets en cours et à venir de l'entreprise Perenco tant sur la production et l'exploitation du pétrole que du gaz, le directeur général a longuement exposé sur les potentialités gazières dans cette partie du pays et leur mise en valeur, il a sollicité l'exploitation pour la transformation en énergie électrique à commercialiser en partenariat avec la Snel.
Le jeu des questions-réponses entre les membres du gouvernement, les députés, les sénateurs ainsi que la direction de cette société pétrolière ont édifié les uns et les autres sur les préoccupations de la partie congolaise.
Cette étape a débouché sur un débat axé notamment sur le paiement des assurances, le transfert des technologies, la répartition des parts (à réexaminer), l'impact environnemental et l'apport pour la contrée de Moanda, le statut des travailleurs nationaux de la société et les conditions du travail.
Les deux ministres précités ont, vivement, souhaité que ces différentes préoccupations soient passées au peigne fin le plus rapidement possible.
La séance de ce dimanche sera mise à contribution pour ce faire.