![[Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2022-02/images%20-%202022-02-03T074634.291.jpeg?itok=A_fEgwV2)
Par G.T
Ce jeudi en Ituri la société civile entame trois journées " ville morte " pour décrier les violences à répétition dans plusieurs localités du territoire de Djugu. Ce massacre attribué aux rebelles CODECO s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi 02 février et le bilan provisoire fait état de 56 personnes tuées et 43 personnes blessées.
D'après le président de la société civile locale, Désiré Malodra, parmi les victimes figurent de nombreux blessés à la machette, dont certains sont dans un état critique.
Notons que le site de personnes déplacées « Plaine Savo » en Ituri, où le massacre a eu lieu accueille près de 20 500 personnes qui ont fui les violences depuis 2018. Suite à cette nouvelle attaque, environ 35 000 personnes ont fui vers le centre de Bule pour se mettre à l'abri.
Par le biais de son porte-parole, Patrick Muyaya, le gouvernement a condamné ces massacres et a présenté ses condoléances aux familles éprouvées. La Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a aussi condamné avec la plus grande fermeté l’attaque meurtrière sur le site des déplacés à Savo. Elle renseigne que les Casques bleus se sont rendus sur place pour stopper les tueries et repousser les assaillants.