
Par Prehoub Urprus
Les militants du Collectif des Victimes de l'Agression Rwandaise M23/RDF (CVAR) sont descendus, ce mercredi 18 octobre 2023, dans les rues de la capitale du Nord-Kivu pour exiger le départ sans condition des contingents de l'EACRF, accusés de «collaborateurs du Mouvement du 23 mars» dans la guerre d'agression dont est victime la République Démocratique du Congo. Cette activité a été organisée malgré l'interdiction du maire de la ville de Goma.
Inquiet, le CVAR déplore les violations graves des droits de l'homme commises par les éléments de la Police Nationale Congolaise. «Le Collectif des Victimes de l'Agression Rwandaise M23/RDF et les mouvements citoyens fustigent l'attitude anti-patriotique du maire de la ville de Goma qui continue à fouler au pied les mesures légales en nageant dans les violations graves des droits humains», fait remarquer le CVAR dans un communiqué publié ce mercredi après la marche réprimée.
Par ailleurs, le CVAR-ONGDH condamne l'arrestation de ses trois militants et la disparition de trois autres, dont deux femmes et un homme. «Nous exigeons la libération de nos camarades et demandons au maire de la ville de Goma de retrouver dans le plus bref délai nos militants disparus».
Plusieurs sources annoncent la tenue d'une autre manifestation, ce jeudi 19 octobre 2023, dans la ville de Goma. Cette marche est aussi interdite par le numéro un de la ville de Goma.