
Par Serge Mavungu
La CNDH -Commission nationale des droits de l’homme- de la RDC -République démocratique du Congo- a, en marge de la Journée internationale des femmes célébrée chaque le 8 mars de l’année, organisé
un atelier ce mardi 05 mars 2024, en son siège, situé dans la commune de la Gombe.
Sous la supervision de la sous-commission permanente « droits de la femme et de l’enfant », coordonnée par la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, il a été débattu au cours de cet atelier dont le go a été donné
par le président de la CNDH-RDC, Paul Nsapu, le thème retenu cette année :"Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire".
Dans son mot d'ouverture, le président de cette Institution d'appui à la démocratie, Paul Nsapu, a indiqué que "la discrimination fondée sur le genre est nuisible à tout le monde, filles, garçons, femmes et hommes. La Journée internationale des femmes nous engage à agir, agir pour soutenir les femmes qui revendiquent leurs droits fondamentaux, et qui en payent le prix fort pour cela".
![Atelier CNDH [Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-03/IMG-20240305-WA0079.jpg?itok=p0zIFGQp)
Et Paul Nsapu de souligner : "J'aimerais chuter en recommandant aux autorités publiques d'adopter une loi spécifique protégeant les droits fondamentaux des femmes et filles congolaises, de rendre effective la loi sur la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits, tout en respectant formellement
les engagements internationaux et régionaux auxquels elles ont souscrits en matière des droits des femmes".
La commissaire nationale, Gisèle Kapinga a, dans sa prise de parole, rendu des
vibrants hommages à toutes les femmes et filles congolaises, toutes les femmes de l'Est, toutes les compatriotes déplacées de guerre, toutes ces héroïnes qui, nuit et jour, sont sensiblement exposées aux crimes les plus abominables, entre autres, les massacres, les viols, les déportations, et autres, auxquels malheureusement, à l'en croire, la communauté internationale semble avoir tourné le dos.
Elle a, par la même occasion, invité l’Etat congolais à ne ménager aucun effort pour l’accroissement des ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles. Pour elle, les autorités publiques doivent adopter une loi spécifique protégeant les droits fondamentaux des femmes et des filles congolaises, de rendre effective la loi sur la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits.