Est de la RDC sous occupation rwandaise : Environ 10.000 réfugiés congolais au Burundi entre le 14 et 16 février 2025

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Un afflux des Congolais à Gatumba (Burundi), fuyant la guerre du M23 au Nord et Sud-Kivu [photo d'illustration]
Un afflux des Congolais à Gatumba (Burundi), fuyant la guerre du M23 au Nord et Sud-Kivu [photo d'illustration]

Par la rédaction 

Le Gouvernement burundais a annoncé, dans un communiqué, par le biais de son ministère de l'Intérieur, du Département communautaire, et de la Sécurité publique, l'augmentation du nombre de réfugiés fuyant la guerre dans la région du Kivu. Entre le 14 et le 16 février 2025, environ 10.000 personnes ont franchi les frontières vers le Burundi, échappant aux violences du M23, soutenu par l'Armée rwandaise

Les réfugiés arrivent principalement par la frontière officielle de Gatumba, ou en traversant la rivière Ruzizi, dans les provinces de Bubanza et Cibitoke. Ce mouvement massif de population soulève d'importantes préoccupations humanitaires.

Face à cette crise, le Burundi a décidé de mettre en place des centres d'accueil dans les provinces de Bubanza et Cibitoke. Ces centres permettront non seulement d'abriter les personnes en fuite, mais également de procéder à leur identification. Le Gouvernement burundais a précisé que cette procédure vise à séparer les militaires potentiels des civils, ainsi qu'à établir des distinctions entre les malades et les bien-portants, notamment les enfants, afin d'assurer une assistance adaptée à chaque groupe.

Dans son communiqué, le Gouvernement burundais a tenu à souligner la collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), pour trouver des solutions aux défis liés à l'accueil de ces réfugiés. La situation est jugée imprévisible, nécessitant des mesures immédiates et efficaces pour garantir la sécurité et le bien-être des déplacés.

Le Gouvernement burundais a également tenu à rassurer la population, en précisant que l'opération de vérification de la régularité du séjour des étrangers, menée par la police nationale, reste une procédure de routine et n'a pas de lien direct avec la crise actuelle. Cette clarification vise à prévenir toute confusion ou inquiétude parmi les populations locales concernant la présence d'étrangers dans le pays.

Lundi 17 février 2025 - 19:59