
Par Grevisse Tekilazaya
La ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, Raissa Malu, a soutenu mordicus, au cours du briefing co-animé avec le porte-parole du gouvernement, la nécessité de l'apprentissage comme méthode de récupération des enfants, dans les zones ciblées par l'Armée rwandaise et ses supplétifs. Tout en travaillant pour limiter l'impact psycho social de cette guerre sur les enfants, la Min'Etat a réitéré la détermination du gouvernement, par le biais de son ministère, à s'adapter sur les conditions actuelles.
Devant les professionnels des médias, ce mardi 04 mars, Raissa Malu a aussi rassuré l'engagement du gouvernement a adapté l'examen d'état pour les enfants dans ces zones.
"Un dispositif multimodal est mis en place. L'examen d'état aussi va être adapté. Nous voulons essentiellement sauver l'apprentissage", a-t-elle indiqué.
Quant aux rumeurs d'une prétendue année blanche dans les zones touchées, la Min'Etat Raissa Malu a davantage affirmé que tout est mis œuvre, pour la poursuite des enseignants. "Nous n'aurons pas d'année blanche. Ce n'est pas une année normale certes, mais c'est une année qui va s'adapter. L'impact psycho-social. Il faut travailler sur tous les experts", a-t-elle rassuré.
Dans un autre registre, Raissa Malu a rencontré les préoccupations des journalistes sur la question de l'enseignement avec les langues nationales. Elle a appelé les uns et les autres à la patience. "Un travail de fond est en cours. Cele ne se décrète pas".
En définitive, la ministre d'État en charge de l'Éducation nationale a laissé entendre qu'au total plus d'un million d'enfants sont impactés par les combats, dans le Grand Kivu. Elle a, dès lors, appelé la population à se ranger derrière le Président de la République et les Forces Armées pour le retour de la paix.