
Par Patrick Kitoko
Selon un rapport de l'ONU -Organisation de Nations Unies-, plus d'une centaine de personnes ont pu traverser le territoire de Walikale dans la province du Nord-Kivu, pour s'installer dans la province du Maniema, précisément dans le territoire de Lubutu. Un afflux enregistré jusqu'au 14 mars 2025. Un nombre qui vient gonfler celui de huit mille personnes déjà enregistrées dans le même territoire depuis le début de cette année.
De déplacements tributaires de la situation d'insécurité qui a gagné de l'espace dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, des suites de la guerre d'agression rwandaise par ses supplétifs du M23 et de l'AFC.
A en croire le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, les combats dans la partie orientale congolaise continuent de faire des victimes parmi les civils et provoquent des déplacements de population. Stéphane Dujarric l'a dit lors de son briefing de presse tenu mardi dernier, à New York, aux États-Unis d'Amérique.
“La présence de travailleurs humanitaires dans ces provinces reste très limitée et les besoins humanitaires n'ont pas été satisfaits depuis longtemps, en raison d'un manque de financement”, indique-t-il.
Ce dernier est revenu sur le cas de tuerie survenue la semaine dernière à Walungu, laquelle a causé la mort de six civils, occasionnant ainsi le déplacement forcé de plusieurs autres personnes.
“Le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) et ses partenaires s'évertuent à répondre aux besoins urgents dans les domaines de la santé, y compris la santé mentale, et de fournir des articles ménagers essentiels et de la nourriture”, a-t-il renseigné.