![Des candidats autodidactes à Goma [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-03/IMG-20250326-WA0015.jpg?itok=cKWmYyTj)
Par la Rédaction
Les épreuves préliminaires des examens d'État 2025 se sont déroulées, le mardi 25 mars, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, marquées par un contexte particulier en raison de la situation politique et sécuritaire complexe. Bien que prévues initialement pour le mois de mars, ces épreuves ont été reportées dans ces deux provinces sous contrôle de l’AFC-M23, à la suite de retards logistiques et sécuritaires.
Au total, 549 candidats répartis dans différentes zones de ces provinces ont pris part à cette première étape des examens d'État. Dans la province du Nord-Kivu, 305 candidats se sont présentés dans trois centres à Goma, Rutshuru et Kigali, tandis que dans le Sud-Kivu, 244 candidats, dont 146 filles et 98 garçons, ont passé leurs épreuves dans la ville de Bukavu.
Au Nord-Kivu, malgré les tensions qui perdurent entre les communautés et les impacts du conflit en cours, les autorités ont également assuré que les mesures nécessaires avaient été prises, pour garantir le bon déroulement des épreuves. Les candidats de cette région ont été répartis sur plusieurs centres à Goma, Rutshuru et Kigali, où ils ont affronté les épreuves préliminaires dans des conditions qui ont exigé une organisation logistique poussée.
Les examens d'État en République démocratique du Congo sont essentiels pour l'insertion professionnelle et scolaire des jeunes. Ces épreuves certificatives, une fois réussies, permettent aux élèves d'obtenir un diplôme d'État, ouvrant la voie à des études supérieures ou à une insertion dans le monde du travail. M. Mashagiro Ngagi, Inspecteur provincial du Nord-Kivu 1, a rappelé l'importance de ces examens, soulignant qu'ils étaient une étape cruciale pour les candidats désireux de poursuivre leur parcours académique.
Le lancement simultané de ces épreuves dans deux provinces sous tensions symbolise la résilience du système éducatif congolais face aux défis imposés par le climat sécuritaire et politique. Si les retards et les reports ont été inévitables, la volonté de maintenir cette étape clé de la scolarité des jeunes reste intacte.
Ainsi, pour ces élèves des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, ces épreuves préliminaires représentent un véritable enjeu, non seulement académique mais aussi symbolique, dans un contexte où l’éducation devient une forme de résistance face à l’adversité. La réussite de ces jeunes pourrait être le début d’un avenir plus serein, en dépit des défis imposés par la situation actuelle dans ces régions.