
Par Prehoub Urprus
La RDC -République démocratique du Congo- connaît une crise humanitaire sans précédent. Plus de 900.000 femmes enceintes sont actuellement victimes de faim aiguë, selon les dernières données de la classification intégrée de la sécurité alimentaire. Ce chiffre représente le niveau le plus élevé jamais enregistré dans le pays, mettant en péril la santé maternelle et infantile à grande échelle.
"Ces femmes enceintes, déjà vulnérables, sont confrontées à une situation dramatique. Le manque d'alimentation adéquate peut entraîner de graves complications sanitaires, notamment des accouchements prématurés, des bébés de faible poids, voire la mort maternelle", alerte l'UNFPA -Fonds des Nations Unies pour la Population-.
Malgré les réductions drastiques des financements, l’UNFPA poursuit ses efforts pour fournir des soins de santé reproductive en urgence à travers le pays. L’agence onusienne continue d’offrir un soutien vital dans des contextes extrêmement précaires, où la nourriture manque autant que les ressources médicales.
Alors que la RDC fait face à des crises sécuritaires, économiques et environnementales, cette flambée de la faim aiguë chez les femmes enceintes appelle une mobilisation urgente de la Communauté internationale. Sans réponse rapide, ce sont des générations entières qui risquent de subir les conséquences irréversibles de cette insécurité alimentaire.