Par Patrick Kitoko
Dans son briefing tenu le jeudi 29 mai, à New-York, aux États-Unis d'Amérique, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU -Organisation des Nations Unies-, a alerté sur la hausse des cas des violences sexuelles dans la partie orientale de la RDC -Republique démocratique du Congo-. A travers le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, OCHA, l'on signale plus de 67.000 cas de violences sexistes, qui ont été perpétrées entre janvier et avril 2025. Une augmentation de 38%, contrairement à la même période de l'année dernière.
Selon ce rapport, seulement 58% des victimes ont été prises en charge, en bénéficiant des soins médicaux appropriés dans le délai critique de 72 heures.
Il est constaté que plus de 90% des cas signalés sur toute l'étendue du territoire national se trouvent dans les provinces de l'Est en proie aux conflits armés.
Plusieurs établissements de santé de la province du Sud-Kivu sont confrontés à une pénurie de kits de prophylaxie post-exposition au VIH, principalement en raison des contraintes sécuritaires, indiquent les partenaires d'OCHA intervenant dans le secteur de la santé, à l'instar de ceux impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sud-Kivu, qui ont fermé leurs programmes depuis mars, en raison des réductions de l'aide.
Dans le seul territoire d'Uvira, au Sud-Kivu, les autorités locales ont recensé plus de 100 cas de violences sexuelles entre février et avril 2025, et de nouvelles attaques ont été signalées en mai, selon une information de l'ONU relayée par nos confrères de la radio Okapi.
