Par Prosper Buhuru
La rentrée scolaire 2025-2026 peine à démarrer dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Ce mardi 2 septembre, deuxième jour officiel des cours, la majorité des écoles primaires et secondaires restent paralysées, les enseignants poursuivant leur boycott faute de salaires.
Selon Félix Gakiza, porte-parole de l’intersyndicale des enseignants, seules une infime minorité d’écoles ont ouvert lundi, et la situation n’a guère évolué ce mardi.
"Seules les écoles pilotes parviennent à fonctionner, car leurs enseignants perçoivent la prime des parents. Pour les autres, la Caritas Goma, chargée de la paie, bloque les rémunérations, et le retour à l’école est conditionné par le règlement des arriérés", a-t-il dénoncé.
Cette crise salariale prive ainsi des milliers d’élèves de leur reprise effective des cours, accentuant le désarroi des parents d’élèves dans un territoire déjà éprouvé par l’insécurité et les difficultés sociales. Les enseignants appellent à une solution urgente afin de permettre la normalisation de la rentrée scolaire.