
Par Prehoub Urprus
La RDC -République démocratique du Congo- a été élue, ce lundi 2 juin 2025, à New York, vice-présidente de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, dont l'ouverture officielle est prévue le 9 septembre prochain.
Ce nouveau mandat constitue une reconnaissance internationale du retour progressif de la RDC sur l’échiquier diplomatique mondial. Il intervient à un moment stratégique, à la veille du vote pour les membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, un siège auquel Kinshasa est officiellement candidate.
Depuis son accession à la magistrature suprême en 2019, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a placé la diplomatie au cœur de sa gouvernance. Multipliant les démarches auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux, la RDC a renforcé sa participation dans les enceintes internationales, plaidant notamment pour des réformes structurelles, la paix dans la région des Grands Lacs africains et la valorisation des ressources africaines.
L’élection de la RDC comme vice-présidente de la plus haute instance délibérative des Nations Unies illustre non seulement la confiance renouvelée des États membres, mais aussi la volonté du pays de jouer un rôle actif dans la résolution des défis mondiaux : climat, paix et sécurité, développement durable.
La délégation congolaise à l’ONU s’est félicitée de cette avancée, qu’elle considère comme "un signal fort de reconnaissance des efforts de repositionnement diplomatique engagés depuis cinq ans."