Par la Rédaction
Une enquête menée auprès de l’administration du Ministère du Budget, de la Banque centrale du Congo et du Parlement, autorité budgétaire suprême, vient de lever tout doute sur les rumeurs qui circulent depuis le 24 octobre 2025 sur les réseaux sociaux. Les vérifications croisées des états de suivi budgétaire sectoriels et des rapports d’exécution de la Loi de finances confirment qu’aucun fonds n’a été décaissé en faveur de l’ASBL Génération Aimé BOJI SANGARA (G-ABS).
Des accusations sans fondement
Depuis plusieurs jours, certains comptes anonymes et relais médiatiques affirment que la G-ABS aurait bénéficié de paiements irréguliers atteignant 247 millions USD pour l’exercice 2025, ainsi que d’un prétendu cumul de 3,370 milliards USD entre 2021 et 2024. Ces montants, totalement fantaisistes, ne figurent nulle part dans les bases de données officielles de l’État. Aucun crédit budgétaire n’est, par ailleurs, exprimé en devise étrangère dans les Lois de finances de la République démocratique du Congo.
Les résultats de l’enquête
Les services compétents ont confirmé, documents à l’appui :
• que la G-ABS fait partie des 4.816 organisations non gouvernementales répertoriées parmi les structures d’intérêt public pouvant, le cas échéant, bénéficier d’appuis dans les secteurs du développement rural, des affaires sociales, de la jeunesse, de la santé ou du genre ;
• cependant, à ce jour, aucune ligne de paiement n’a été exécutée en faveur de cette ASBL, ni au premier semestre 2025, ni lors des exercices précédents.
Une campagne de diabolisation politique
Interrogés sur les raisons de cette brusque offensive médiatique, plusieurs sources internes au Parlement et à l’administration y voient une manœuvre politique visant à ternir l’image de l’Honorable Aimé BOJI SANGARA, dont la candidature au poste de Président de l’Assemblée nationale a été récemment validée par le Secrétariat permanent de l’Union sacrée de la Nation. L’ancien Ministre d’État, Ministre du Budget (2021–2025), aujourd’hui député national, fait figure de favori dans la course à la présidence de la Chambre basse. « Il n’y a aucun mouvement financier suspect ni irrégularité administrative à ce sujet. Tout est conforme à la loi », a assuré une source proche du dossier au ministère du Budget.
Appel au respect de la vérité et des institutions
Les services publics concernés appellent les médias et les citoyens à vérifier les informations avant toute publication, afin d’éviter la propagation de fausses nouvelles susceptibles de semer la confusion dans l’opinion publique. Cette affaire, désormais clarifiée, illustre la nécessité d’un traitement responsable de l’information, surtout à l’approche des échéances institutionnelles majeures.