
Par G.T
Le coup d'État revendiqué en Guinée par les putschistes fait un grand bruit. La RDC, par le biais de Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine, a fermement condamné la prise de pouvoir par la force et appelle à la libération de Alpha Condé. Le monde des Bisounours est à éviter pour le parti présidentiel...
Opposant historique, Alpha Condé, est arrivé au pouvoir après une lutte très remarquable. Félix Tshisekedi l'est avec UDPS. Le chapelet de bonnes intentions pour l'érection d'un état démocratique en Guinée a nettement joué pour son élection en 2010.
Quelques années après sa prise de pouvoir dès son premier mandat, plusieurs indicateurs étaient déjà au rouge: atteintes à la liberté d'expression, absence de dialogue avec l'opposition, tergiversations sur le calendrier électoral….
Félix Tshisekedi, fils d'un opposant historique et aussi d'un parti qui a plus de trente années œuvré dans l'opposition est au cœur de plusieurs critiques. Le chef de l'état congolais est accusé par les opposants de vouloir politiser la centrale électorale, de chercher un glissement...etc. Autant de critiques qui mettent à mal le pouvoir de Kinshasa. A défaut de faire mieux, les congolais pourraient faire un vote sanction en 2023.
Félix Tshisekedi, qui représente pour beaucoup de congolais le changement après le départ de Joseph Kabila, est aujourd'hui très critiqué par l'opposition congolaise. La communauté internationale qui, au début de sa prise de pouvoir s'est montré très réservé, semble lui accorder tout le soutien. L'UDPS, parti présidentiel, est tout feu tout flamme sur de questions qui font polémique.
A Kinshasa, des réactions ne se sont pas faites attendre. Il a suffi à peine quelques minutes pour observer une certaine agitation par rapport à ce coup de force en Guinée.
Les états-majors du Fcc sont déjà en alerte. Certains pensent qu’il était déjà temps pour Kinshasa d’en tirer les conséquences du moment où tout peut arriver et à n’importe quel moment.
Les récentes révélations sur John Numbi en disent plus. L’homme a été accusé de vouloir préparer un coup de force contre Kinshasa.