Par Grevisse Tekilazaya
l'UE -Union européenne- est vivement préoccupée par la peine de mort prononcée, le week-end dernier, contre trente sept individus, dont six étrangers, dans le cadre du procès sur les événements du 19 mai 2024, à Kinshasa. Dans sa communication rendue publique ce mardi 17 mardi, l'UE rappelle sa totale opposition à la peine de mort, dans tous les cas et en toutes circonstances.
"La peine de mort est incompatible avec le droit inaliénable à la vie et elle est cruelle, inhumaine et dégradante. Elle représente la dénégation ultime de la dignité humaine, échoue à l’heure de dissuader les actes criminels et rend les erreurs judiciaires irréversibles", peut-on lire dans ce document.
Et de poursuivre : "L’UE rappelle aussi son attachement à la nécessité de garantir le droit à un procès équitable et au respect des droits des accusés, en ligne avec les obligations de droit international auxquelles la RDC a souscrit. Comme elle l’a toujours fait, l’UE ne cessera de continuer à passer ces messages aux autorités congolaises et à engager tous les efforts pour éviter toute condamnation à mort".
En définitive, l'Union européenne exprime ses vives craintes face à ce qu'elle considère comme recul de l’état de droit, notamment "si des exécutions venaient à être effectuées dans un pays qui avait jusqu'à présent choisi de maintenir un moratoire sur la peine capitale. L’UE appelle le Gouvernement de la RDC à réintroduire ce moratorium".