
Par Serge Mavungu
Le rapporteur de l’Assemblée Nationale Joseph Lembi Libula a, l’issue de la Conférence des Présidents tenue ce lundi 14 juin 2021 au palais du peuple par le président Christophe.Mboso, annoncé deux grandes décisions. ll s’agit de l’inscription au calendrier de la présente session d’une nouvelle matière à savoir l’élaboration du calendrier de désignation des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ainsi que la poursuite des travaux de la session en cours essentiellement pour répondre aux impératifs de l’état d’urgence en cours conformément à l’article de 144 de la Constitution. S’agissant de la première décision, le rapporteur l’a justifiée par l’urgence et l’obligation à l’étape actuelle pour la chambre basse du Parlement d’engager, d’élaborer et de mettre en oeuvre le processus et le calendrier de désignation des animateurs de le CENI d’autant plus que la loi organique votée par les deux chambres est déjà transmise au Chef de l’Etat pour promulgation. Ceci va permettre à la centrale électorale de s’installer et commencer à remplir ses obligations.
Concernant la seconde matière relative à la poursuite des travaux de la session ordinaire en cours qui ne sera donc pas clôturée, le 15 juin 2021 comme à l'accoutumée pour répondre essentiellement aux impératifs de l’état de siège qui nécessite une prorogation tous les 15 jours tant que les circonstances l’exigent. "Il n’y aura donc pas de clôture officielle de la session, parce que l’Assemblée Nationale est appelée aux prorogations successives de l’état de siège tous les 15 jours". a-t-il déclaré.
Et ce, conformément à l’article 144 de la Constitution qui stipule. que, "en cas d’état de siège, l’Assemblée Nationale se réunit de droit. Si elle était en session ordinaire, cette session continue et la clôture sera retardée. Si elle n’était pas en session ordinaire, une session extraordinaire devait être convoquée".
Et le rapporteur de l'Assemblée nationale de conclure :" comme nous sommes en session, sa clôture est retardée parce qu’il y a état de siège et les prorogations successives vont permettre à l’armée et à la police de pouvoir procéder au rétablissement définitif de la paix dans cette partie de la République".