
Par G.T
Une question orale avec débat est adressée à la ministre de la justice, Rose Mutombo, au sujet de la décision rendue par la Commission de censure contre les chants d'éveil patriotique dont celui du groupe MPR " Nini TOSALI TE" et de Bob Elvis " Lettre à Ya Tshitshi".
L'initiative est du député national Ados Ndombasi, cadre de l'Ecidé.
Ce dernier évoque l'article 23 de la Constitution relatif à la liberté d'expression. " Il est inacceptable de restreindre sciemment la liberté d'expression de nos artistes. C'est un recul considérable de l'état qui se veut démocratique", a-t-il fait observer sur les ondes de Top Congo.
Pour cet élu national, l'acte posé par la Commission de censure démontre que les stigmates de la deuxième République ne sont pas encore banies. " Il est donc légitime de s'interroger sur l'adéquation entre la liberté d'expression garantie par notre Constitution et une Commission de censure dans un contexte démocratique".
Pour Ados Ndombasi, la censure est une limitation arbitraire ou doctrinales de la liberté d'expression de chacun. "Elle n'a pas de place dans un état démocratique"
Pour rappel, la ministre de la justice a instruit la Commission de censure de lever la mesure interdisant la diffusion de ces chants. Rose Mutombo a, par ailleurs, demandé à celle-ci de lui fournir plus d'explications quant à la procédure ayant conduit à la prise de cette décision.