
Par la Rédaction
Dans son communiqué de ce 24 octobre dont une copie est parvenue à la rédaction d'opinion-info.cd, la Coalition Nationale de l’Education Pour Tous, « CONEPT RDC » est satisfaite de l’ouverture de la Commission paritaire Gouvernement – Banc syndical de l’EPST. Ceci, d’autant plus que ce dialogue va permettre de dénouer la crise qui a élu domicile dans ce sous-secteur suite à la grève déclenchée par les enseignants en vue d’obtenir satisfaction à leurs légitimes revendications.
Cependant, Jacques Tshimbalanga, Coordonnateur national de la CONEPT a fait savoir qu’il n’appartient pas à la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical de redéfinir le champ d'action de la gratuité de l’éducation de base, la loi-cadre l'a déjà̀ définie.
La Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical, estime la CONEPT, n'est pas qualifiée pour cette matière qui dépasse les compétences de cet espace de dialogue.
Conséquence : « La CONEPT RDC et les organisations affiliées n'accompagneront pas une révision apparentée à la rébellion et à une marche arrière du point de vue de la mise en œuvre de l'Objectif de Développement Durable et aux engagements du pays qui protègent l’accès à l’éducation de tous les enfants y compris les vulnérables. » poursuit le coordonnateur de la CONEPT.
Ce cadre élargi devrait également s’appesantir sur le financement de l'éducation et accélérer les alternatifs qui doivent être écologiques du point de vue du droit à l'éducation c'est-à-dire, ne pas exposer à la longue les enfants à l’exclusion du circuit de l'éducation.
Entre-temps, la CONEPT a suggéré trois axes susceptibles d'être accompagnés par les forces sociales et invite le Gouvernement à les explorer. Il s’agit du financement alternatif à travers les quotités sur les redevances minières, les télécommunications; de la réforme du Fond de Promotion de l'Education Nationale.
Pour ce faire, le premier ministre devrait signer et rendre public le décret y afférent ; et de l'augmentation des budgets provinciaux alloués à l'éducation et leur maintien au-delà du seuil de 20% des budgets provinciaux pour compléter le financement par le Gouvernement central. »
Par ailleurs, la CONEPT appelle toutes les parties aux négociations à décréter une trêve en vue de créer un climat apaisé pour le bon déroulement de ces négociations d’une part et, d’autre part, libérer la voix des enfants qui crient et demande à exercer leur droit à l’éducation.
« La CONEPT RDC appelle de ce fait, la partie Gouvernementale et le Banc syndical à un dialogue francs pour réhabiliter le pouvoir d’achat de l’enseignant, cette pièce maitresse dans l’exercice du droit à l’éducation. »
Aussi, elle invite tous les partenaires éducatifs à se mettre d'accord pour évaluer sans complaisance dans un autre cadre plus élargi "la mise en œuvre de la gratuité de l’éducation de base» et de l'ensemble du système qui perd en qualité" en témoigne les résultats des apprentissages.