RDC: l'ARE et l'ANSER mutualisent leurs efforts pour l'électrification du pays

Par Serge Mavungu 

En vue de relever le défi de l’électrification du pays, Sandrine Ngalula Mubenga, DG de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE) et Idesbald Chinamula Vuningoma, DG de l’Agence Nationale de l’Electrification et des services Énergétiques en milieux Rural et Périurbain (ANSER) mutualisent leurs efforts.

Les deux personnalités ont tablé sur la question au courant de cette semaine, question d'harmoniser leurs agendas de travail.

L’hôte de Sandrine Ngalula a souligné l’importance que revêtent les réformes initiées par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le secteur de l’électricité et le rôle que leurs deux agences ont à jouer.  

"Nous sommes en train de coordonner nos efforts. La réforme sur le secteur de l’électricité est l’une des réformes majeures qui va effectivement aider le pays à pouvoir combler son retard de l’électrification", a éclaté Idesbald Chinamula Vuningoma, DG de l’ANSER.

Et d'ajouter: " Et pour cela, il y a deux agences importantes qui ont été créées dans le cadre de cette réforme, c’est l’Autorité de Régulation et l’Agence Nationale d’Électrification Rurale et Périurbaine".

À l'en croire, ces deux agences ont l’obligation de travailler ensemble. "Les défis sont énormes, nous sommes en train de coordonner nos efforts", a-t-il insisté.  

Le DG de l'ARE Sandrine Ngalula a, pour sa part, rappelé que leurs Etablissements ont été créés au même moment et ils visent le même objectif qu’est l’électrification de la République Democratique du Congo. 

"L’ARE et l’ANSER sont pratiquement nées le même jour. Du coup, nous devons travailler ensemble pour que nous puissions augmenter le taux de l’électrification", a-t-elle déclaré.

L’ARE, a-t-elle poursuivi, le fait du point de vue de la régulation, donc arranger le secteur pour ce qui est des projets, des décrets, des arrêtés, afin de permettre d’avoir toutes les lois nécessaires pour que les opérateurs et les consommateurs se sentent protégés dans le secteur", a-t-elle expliqué.