
Par Ben Dongoko
Loin de lui l'intention d'accorder du crédit au phénomène trafic d'organes, le général Sylvano Kasongo a, dans une interview dont l'extrait audiovisuel est parvenu à notre rédaction ce dimanche 9 juillet, affirmé que c'est purement des rumeurs.
Il repose sa thèse notamment sur la pensée selon laquelle qu'à la veille des élections, il y a toujours des rumeurs phobiques. "À chaque période électorale, il y a une ribambelle de rumeurs pour faire peur aux électeurs... En 2018, il y a eu des rumeurs faisant croire aux gens qu'il y a des machettes dans chaque ménage pour des fins meurtrières...", a-t-il fait savoir.
Il a par la suite renseigné que jusque-là, la police n'a reçu aucune plainte des familles victimes de trafic d'organes, encore moins les témoignages des médecins allant dans ce sens. "La police tire des conclusions sur des faits concrets, vérifiés et vérifiables", a-t-il ajouté.
In fine, au regard des enquêtes qu'il a menées auprès des médecins, Sylvano Kasongo déduit qu'il est pratiquement difficile, voire impossible, qu'il y ait trafic d'organes ici en République démocratique du Congo à cause de la carence des banques d'organes et des tissus.