Nord-kivu : Privés de salaire depuis janvier, les enseignants lancent un cri d’alarme au ministère de l’Éducation nationale

Catégorie
Image
Nord-kivu : Privés de salaire depuis janvier, les enseignants lancent un cri d’alarme au ministère de l’Éducation nationale   Par Gloire Balolage     Les enseignants des sous-divisions Nord-Kivu 1 et 3, relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, dénoncent un silence prolongé face au non-paiement de leurs salaires depuis janvier 2025. Dans une lettre adressée à la ministre nationale de l’Éducation, ces professionnels de la craie blanche expriment leur vive indignation et so
Nord-kivu : Privés de salaire depuis janvier, les enseignants lancent un cri d’alarme au ministère de l’Éducation nationale


Par Gloire Balolage


Les enseignants des sous-divisions Nord-Kivu 1 et 3, relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, dénoncent un silence prolongé face au non-paiement de leurs salaires depuis janvier 2025. Dans une lettre adressée à la ministre nationale de l’Éducation, ces professionnels de la craie blanche expriment leur vive indignation et sollicitent une intervention urgente pour régulariser leur situation.


Selon leur correspondance, les enseignants concernés devaient percevoir leur rémunération par le biais de la CARITAS Goma, structure traditionnellement chargée de la paie dans la région. Malgré que toutes les procédures administratives exigées ont été suivies, y compris la remise des décharges, des procurations, des autorisations de transfert et des retenues de 1 % pour les opérations mobiles, les enseignants n’ont, à ce jour, toujours rien reçu.


«Après trois mois de patience, nous avons le profond regret de constater que certains bureaux gestionnaires et inspections sont déjà servis par un autre canal que la CARITAS Goma, alors que nous, enseignants, restons abandonnés», peut-on lire dans la lettre.

La situation est d’autant plus alarmante que les concernés exercent dans un contexte marqué par l’insécurité chronique dans la province du Nord-Kivu. Le manque de revenu les plonge davantage dans la précarité, mettant en péril leur capacité à assurer convenablement leur mission d’encadrement pédagogique.


Les signataires de la lettre appellent à l’implication personnelle de la ministre de l’Éducation, afin qu’une solution rapide soit trouvée pour rétablir leurs droits.


À ce jour, ni la CARITAS Goma ni le ministère de tutelle n’ont encore officiellement réagi à cette alerte des enseignants. Ces derniers espèrent qu’un geste fort viendra du niveau national, pour soulager leurs souffrances et garantir la continuité de l’enseignement dans cette région déjà fortement éprouvée.

Par Gloire Balolage 

Les enseignants des sous-divisions Nord-Kivu 1 et 3, relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, dénoncent un silence prolongé face au non-paiement de leurs salaires depuis janvier 2025. Dans une lettre adressée à la ministre nationale de l’Éducation, ces professionnels de la craie blanche expriment leur vive indignation et sollicitent une intervention urgente pour régulariser leur situation.

Selon leur correspondance, les enseignants concernés devaient percevoir leur rémunération par le biais de la CARITAS Goma, structure traditionnellement chargée de la paie dans la région. Malgré que toutes les procédures administratives exigées ont été suivies, y compris la remise des décharges, des procurations, des autorisations de transfert et des retenues de 1 % pour les opérations mobiles, les enseignants n’ont, à ce jour, toujours rien reçu.

«Après trois mois de patience, nous avons le profond regret de constater que certains bureaux gestionnaires et inspections sont déjà servis par un autre canal que la CARITAS Goma, alors que nous, enseignants, restons abandonnés», peut-on lire dans la lettre.

La situation est d’autant plus alarmante que les concernés exercent dans un contexte marqué par l’insécurité chronique dans la province du Nord-Kivu. Le manque de revenu les plonge davantage dans la précarité, mettant en péril leur capacité à assurer convenablement leur mission d’encadrement pédagogique.

Les signataires de la lettre appellent à l’implication personnelle de la ministre de l’Éducation, afin qu’une solution rapide soit trouvée pour rétablir leurs droits.

À ce jour, ni la CARITAS Goma ni le ministère de tutelle n’ont encore officiellement réagi à cette alerte des enseignants. Ces derniers espèrent qu’un geste fort viendra du niveau national, pour soulager leurs souffrances et garantir la continuité de l’enseignement dans cette région déjà fortement éprouvée.

Étiquettes
Vendredi 11 avril 2025 - 13:54