![Le cardinal Fridolin Ambongo lors de la prestation du serment avant le début du conclave [ Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/20250509_211042.jpg?itok=KLc8qbfv)
Par Grevisse Tekilazaya
Présenté dans les médias comme l'un des cardinaux favoris au dernier conclave pour l'élection du Pape, l'archevêque métropolitain de Kinshasa dit être pourtant satisfait du choix du Seigneur porté sur Léon XIV. Invité Sur le plateau de Kto, télévision catholique, le numéro un de l'église catholique en rd-Congo balaie d'un revers de la main la polémique observée à travers les médias sur une prétendue ingérence.
Cette position du cardinal Fridolin Ambongo pourrait donc être perçue comme une réponse à ceux qui, sur la toile, l'attendaient à remettre en cause l'élection du souverain pontife. Visiblement détendu, le cardinal Fridolin Ambongo vante la cohésion qui a prévalu au conclave.
" Je ne peux pas dire que je suis entré en conclave avec des idées très claires. J'étais même surpris de constater que, malgré cette confusion au départ, on n'a pas mis longtemps pour tomber tous d'accord sur un nom. Nous n'avons pas mis longtemps pour tomber d'accord sur le nom».
Et d'ajouter : « le Seigneur avait déjà choisi son candidat, il n'attendait de nous que de le rejoindre .Nous [ les cardinaux venus de tous les coins du monde] sommes entrés en conclave de bonne foi. Il n'y avait pas d'agenda comme on l'entend.»
Âgé de 66 ans, Léon XIV est donc le 267e évêque de Rome. Il succède au Pape François. Le nouveau souverain pontife s’installe donc dans la continuité réformiste de son prédécesseur, tout en affirmant sa propre vision : celle d’une Église active, résistante et ouverte aux marges. Une Église debout, qui ne capitule pas face aux défis de notre temps.